Potale à Saint-Roch

Elle est nichée dans un mur dans la rue de l’Hôtel Communal.
Saint Roch est né à Montpellier en 1350 dans une famille aisée, de parents très chrétiens. Il naquit prédestiné, portant sur sa poitrine une marque de naissance en forme de croix. Au sortir de l’adolescence, il se destina à la médecine. Après le décès de ses parents, il distribua ses biens aux pauvres et partit en pèlerinage à Rome.
Arrivé en Italie, comme la peste noire décimait les populations, il se mit à soigner les malades et fut à son tour contaminé. Voyant cela, il se rendit dans une forêt pour y attendre la mort. Tandis qu’il était couché sous un arbre, épuisé par la maladie et le manque de nourriture, un chien arriva près de lui, tenant dans sa gueule un pain qu’il avait volé chez son maître. Finalement, Roch reprit des forces et, guéri, repartit pour Rome dans l’espoir de voir le Pape. Mais alors qu’il traversait la Lombardie, il fut arrêté comme espion, jeté en prison où il demeura 5 ans, jusqu’à sa mort. Il avait 33 ans. Durant ses derniers jours, il inonda son cachot d’une lumière surnaturelle.
Il est devenu le patron des paveurs, des travaux publics, des brocanteurs, des pharmaciens. On le fête le 16 août.
« Potale » est un terme wallon qui ne trouve pas de traduction littérale en français. C’est un diminutif de « pote » (petit trou) ou encore de « putel » (terme en ancien français).
A liège, « potale » désigne conjointement le creux réservé dans le mur pour marquer la propriété et la niche abritant la statue du Saint. Elle peut être placée au-dessus de la porte, du portail, du porche d’entrée, ou perdue dans un mur aveugle. Sa taille varie entre 20 ou 30 cm ou même plus de 2 m de haut.