Villers-la-Vlle: de chapelle en chapelle.

Forteresse de la famille noble puis chevaleresque des Marbais. Château-fort occupé depuis 1219 par les seigneurs de Marbais. Un manoir résidentiel y fut ajouté au 18ème siècle. Enserré par la vallée de la Thyle et le ri des Gouteilles, le château jouit d'une belle situation . Il existait 7 tourelles d'angle dont 3 subsistent aujourd'hui, en partie. Au centre de la cour, massif donjon rectangulaire à 3 niveaux en schiste du 12-13ème siècle. A droite de l'entrée, une petite bâtisse rectangulaire correspond peut-être à la chapelle castrale. Logis bas datant de 1729

Le château est actuellement propriété privée. Ne se visite pas.

Altitude 142 m. Au pied d'un des chênes, un petit oratoire datant de 1975. Outre leur intérêt paysager, ces 4 chênes pédonculés servent également de point de repère aux nombreux promeneurs. Ils mesurent environ 25 m de hauteur avec une circonférence d’environ 3m (à 1,5m du sol). On a toujours attribué au chêne une suprématie dans le monde des arbres. Ce genre compte plus de 250 espèces ; trois seulement sont cultivées en Belgique. Le chêne est l’essence la plus largement répandue en Belgique où il se rencontre dans toutes les régions. Il peut vivre de 700 à 1.000 ans et atteindre une hauteur moyenne de 30 à 35 m.

Modeste édifice édifié en 1975 en l'honneur de l'Année Sainte. Plusieurs fois vandalisé depuis. On trouve une inscription sur l'oratoire: "Sainte Marie Médiatrice accorde nous de progresser dans la foi, l'espérance et la charité. Puissions-nous devenir des ouvriers de re?, de ? et de paix. Année sainte MCMLXXV."

Construite en 1861. A l'arrière de la chapelle, se trouvent des mémoriaux fixés au mur, en souvenir des familles Glibert-Speeckaert. Cette famille fut propriétaire de la ferme de l'abbaye jusqu'en 1984. Josse Glibert y fut le premier fermier.

Sainte Apolline est la protectrice des chirurgiens-dentistes et est invoquée pour les maux de dents. De nombreuses versions de son martyre circulent. Apolline ou Apollonie, vivait à Alexandrie (Egypte) où elle est morte en 249 au cours d’une révolte. On pense qu’elle était alors âgée de 32 ans. Son histoire fut à l’origine de toute une légende et depuis le XVe siècle, sainte Apolline fait l’objet de nombreuses représentations. Sainte Apolline a toujours été regardée par la dévotion populaire comme secourable contre le mal de dents, sans doute à cause du premier supplice qu’elle avait enduré : on lui a fracassé la mâchoire et brisé toutes les dents.
Elle est fêtée le 9 février. Son jour de fête était initialement prévu le 20 février, jour anniversaire présumé de sa mort, avec un groupe de martyrs alexandrins, puis elle fut inscrite isolément le 9 du même mois. Elle est la Sainte Patronne des chirurgiens-dentistes et invoquée pour guérir les maux de dents. Apolline fut enfin canonisée en 1634.

A la pointe Nord de Tilly, la chapelle Notre-Dame des Affligés est un petit oratoire (1731) qui abritait une Vierge en chêne des années 1600. Selon la tradition, un officier français, de passage à Villers pour se rendre sur le champ de bataille en Allemagne, fit vœu de faire construire une chapelle en l’honneur de la Vierge s'il revenait de la guerre. Ayant eu la chance d'échapper à la mort, il revint plus tard avec une antique statue sauvée d’un incendie. Désargenté, il se fixa près de l’abbaye et vécut plusieurs années en ermite, mendiant pour recueillir la somme nécessaire à l’exécution de son vœu et faire construire la chapelle.
Elle devint ensuite rapidement un lieu de pèlerinage Chaque année a lieu, le deuxième dimanche de mai, la procession de Notre-Dame des Affligés.
La procession part de l'église de Villers-la-Ville à 9 h, effectue un parcours à travers champs, est l'occasion d'une messe chantée à 10 h 30 dans l'église abbatiale de Villers puis revient au village par la route de Mellery en passant sous la « Porte de Namur » et en effectuant une station à la chapelle Notre-Dame des Affligés.
Notre-Dame y est invoquée pour guérir les petits enfants éprouvant des difficultés à marcher et de tous ceux qui souffrent des jambes.
La chapelle se dresse à l’intersection de la Rue de l’abbaye et du Chemin Notre-Dame dans les bois qui surplombent l’abbaye de Villers.