Villers-la-Ville : Par Monts et par Vaux

Se diriger vers l'Abbaye et prendre la rue de l'Abbaye vers la gauche.Au carrefour se diriger vers le fond du parking et prendre le Chemin des 4 Chênes.

L'abbaye de Villers, fondée en 1146, constitue, avec ses ruines majestueuses, l'un des témoignages les plus prestigieux de la vie des moines de l'Ordre des cisterciens. L'Abbaye reflète plusieurs styles architecturaux qui se sont succédés dans nos contrées. Connaissant une seconde apogée au 18e siècle, l'Abbaye est pillée en 1794 et les moines la quittent en 1796.

Le Chemin des 4 Chênes longe la muraille d'enceinte. À gauche, par une brèche dans le mur : vue sur le pré du monastère et sur l'ancienne «Ferme de la Basse-cour» (Ferme de l'Abbaye).Peu après, la «Porte de Nivelles» ou (Porte des Champs) surmontée d'un porche-colombier (1734).

Altitude 142 m. Au pied d'un des chênes, un petit oratoire datant de 1975. Outre leur intérêt paysager, ces 4 chênes pédonculés servent également de point de repère aux nombreux promeneurs. Ils mesurent environ 25 m de hauteur avec une circonférence d’environ 3m (à 1,5m du sol). On a toujours attribué au chêne une suprématie dans le monde des arbres. Ce genre compte plus de 250 espèces ; trois seulement sont cultivées en Belgique. Le chêne est l’essence la plus largement répandue en Belgique où il se rencontre dans toutes les régions. Il peut vivre de 700 à 1.000 ans et atteindre une hauteur moyenne de 30 à 35 m.

Plus loin, chapelle en schiste du Bachet consacrée à Sainte-Appoline, invoquée en cas de maux de dents.

Forteresse de la famille noble puis chevaleresque des Marbais. Château-fort occupé depuis 1219 par les seigneurs de Marbais. Un manoir résidentiel y fut ajouté au 18ème siècle. Enserré par la vallée de la Thyle et le ri des Gouteilles, le château jouit d'une belle situation . Il existait 7 tourelles d'angle dont 3 subsistent aujourd'hui, en partie. Au centre de la cour, massif donjon rectangulaire à 3 niveaux en schiste du 12-13ème siècle. A droite de l'entrée, une petite bâtisse rectangulaire correspond peut-être à la chapelle castrale. Logis bas datant de 1729

Le château est actuellement propriété privée. Ne se visite pas.

Avant "Les quatre Chênes", chapelle Notre-Dame avec mémoriaux en souvenir des familles Glibert et Speeckaert. Arrivée au lieu-dit "Les Quatre Chênes" : Alt. 142 m. Au pied d'un des chênes un petit oratoire datant de 1975.

Eglise Notre Dame de la Visitation : reconstruite en 1925 en style néo-roman.
Robuste tour romane carrée (11ème, 12ème siècles) restaurée avec tourelle ajoutée.
A voir : deux retables des 15ème et 16ème siècles ; monument funéraire en pierre de François et Hélène de Marbais (1610) ; tympan roman avec agneau pascal sculpté (12ème siècle) ; Christ au tombeau (1607) ; chaire de vérité (16ème siècle) ; confessionnaux Louis XVI ; Vierge des Affligés (1608) ; cuve baptismale (16ème siècle) ; tableaux d’abbés.
Visite : s’adresser à la cure ou au n°28 de la rue de Sart en cas d’absence du curé.

Prendre à gauche le chemin creux entre le bois Nicolas et le champ dit «des Quarante Bonniers». Éviter les deux chemins successifs sur la gauche. Vue sur le village de Villers. Prairie clôturée, la traverser en diagonale (tourniquets).

Descendre le talus boisé. Déboucher sur la route Villers-Sart-Dames-Avelines, et la traverser. On arrive sur le pont Sainte-Croix sur la Thyle. Il doit son nom à la procession qui y passe le premier dimanche de mai, en l'honneur d'une relique de la Croix du Christ détenue en l'église de Marbais et ramenée de la cinquième Croisade (1219-1221). Sur la rivière, en amont à droite, l'ancien «moulin banal» des Sires de Marbais (moulin à eau : 17 e et 18 e siècles). Sur le promontoire, à droite «le Châtelet», ancien manoir féodal des mêmes seigneurs, vassaux des Comtes de Namur (détour conseillé de plus ou moins 700 m, mais pas obligatoire). Donjon rectangulaire en schiste à trois niveaux (12e, 13e siècles), tour à gauche du portail, et à droite, ancienne chapelle castrale. Château devenu ferme au 18e siècle - propriété privée (non visitable).

Au départ du Pont Sainte-Croix, deux possibilités : A gauche monter dans le sous-bois le chemin creux (ruelle des Meuniers). A son sommet, prendre à gauche le sentier qui descend jusqu'aux bâtiments Fortbeausart (18e siècle). Arrivée au Moulin d'Hollers.

Ou (variante non balisée) : Prendre le sentier boisé qui longe la rivière, passer sur la passerelle qui l'enjambe. Traverser la prairie en suivant les méandres de la Thyle. Arrivée au Moulin d'Hollers.

Moulin d'Hollers : bâtiment en schiste (13 e siècle) et en briques (18 e et 19 e siècle) Il relevait des Seigneurs d'Hollers, vassaux des Ducs de Brabant. Propriété de l'abbaye de Villers au 17e siècle. En activité jusqu'en 1947.

Passer le pont sur la Thyle et prendre à droite le sentier qui suit la rivière et ensuite, à gauche, le chemin du Bailly qui conduit à l'église de Villers. Église Notre-Dame de la Visitation : Visite : s'adresser à la cure (n°20) ou au n°28 de la rue de Sart en cas d'absence du curé.

Contourner l'église et prendre la rue Jules Tarlier. Passer devant l’école communale. La rue se prolonge par un sentier conduisant à la ferme Gérard.

Ferme Gérard : bâtiment des 17e, 18e et 19e siècles. Hauts murs aveugles. Tourner le dos à la ferme. Descendre le long du parking jusqu'à l'avenue Arsène Tournay. A droite confluent de la Thyle et du Gentissart. -Prendre à gauche jusqu'au pont du chemin de fer

Passer sous la voie ferrée et monter la rue des Bourgeois. A son point culminant, point de vue sur le centre du village.

A cet endroit, emprunter l'escalier entre deux haies. C'est le sentier Pêtre, qui rejoint le boulevard Neuf dans sa courbe du «Tribotte».

Descendre ce boulevard jusqu'au deuxième prochain virage. Prendre à droite le chemin de terre qui traverse le lotissement du bois Pinchet. Le suivre sur toute sa longueur et descendre le raidillon pierreux. Route pavée, prendre à gauche.

Passer sous la « Porte de Namur » (1725). Blason et devise : «fortiter et suaviter» (force et clémence) de l'abbé Hache.

A gauche les anciennes écuries de l'abbaye (18e siècle). A droite, derrière la muraille, le vignoble en terrasses de la communauté monastique. Arrivée 7,2 km.