Villers-la-Ville - Entre la Thyle et le Ry d'Hez

0 km (1). Quitter le parking en se dirigeant vers l'abbaye. Prendre à gauche sur Rue de l'Abbaye et quitter directement celle-ci à hauteur du passage piétons pour contourner par la gauche l'ancien moulin (« le Bistro de l'Abbaye »). Passage à côté de la chute d'eau (Thyle) et de sa roue. Passer sous la Porte de la Ferme. Poursuivre tout droit en empruntant la drève qui monte vers la ferme abbatiale.

A l'étage des arcades se trouvait la pharmacie du monastère et, au même niveau, de l'autre côté le jardin des plantes médicinales. Sur l'une des deux façades, le blason et la devise "Fideliter et Suaviter" (Fidélité et Clémence) de l'abbé Léonard Pirmez (1784)

500 m (2). Face à la ferme abbatiale, prendre à droite et ensuite à gauche afin de contourner les bâtiments. Poursuivre. Ensuite, tout droit en direction des roulottes. Les laisser sur votre droite et emprunter le petit sentier. Descendre les marches en se tenant à une corde pour rejoindre l'avenue Georges Speeckaert. Prendre à droite pendant 300 mètres. Prendre à droite juste après le salon de coiffure. Passer sur la Thyle. Prendre à droite en longeant la Thyle et poursuivre dans ce chemin qui bientôt quitte la Thyle pour monter dans le bois - sentier du Bachet.

L'abbaye de Villers, fondée en 1146, constitue, avec ses ruines majestueuses, l'un des témoignages les plus prestigieux de la vie des moines de l'Ordre des cisterciens. L'Abbaye reflète plusieurs styles architecturaux qui se sont succédés dans nos contrées. Connaissant une seconde apogée au 18e siècle, l'Abbaye est pillée en 1794 et les moines la quittent en 1796.

Sainte Apolline est la protectrice des chirurgiens-dentistes et est invoquée pour les maux de dents. De nombreuses versions de son martyre circulent. Apolline ou Apollonie, vivait à Alexandrie (Egypte) où elle est morte en 249 au cours d’une révolte. On pense qu’elle était alors âgée de 32 ans. Son histoire fut à l’origine de toute une légende et depuis le XVe siècle, sainte Apolline fait l’objet de nombreuses représentations. Sainte Apolline a toujours été regardée par la dévotion populaire comme secourable contre le mal de dents, sans doute à cause du premier supplice qu’elle avait enduré : on lui a fracassé la mâchoire et brisé toutes les dents.
Elle est fêtée le 9 février. Son jour de fête était initialement prévu le 20 février, jour anniversaire présumé de sa mort, avec un groupe de martyrs alexandrins, puis elle fut inscrite isolément le 9 du même mois. Elle est la Sainte Patronne des chirurgiens-dentistes et invoquée pour guérir les maux de dents. Apolline fut enfin canonisée en 1634.

1,7 km (3) - Au sommet (chapelle Sainte-Apolline à droite), prendre à gauche la drève des Quatre Chênes, large chemin. Poursuivre tout droit pendant 1,750 km (après 900 m, traverser le carrefour des 4 chênes).

Construite en 1861. A l'arrière de la chapelle, se trouvent des mémoriaux fixés au mur, en souvenir des familles Glibert-Speeckaert. Cette famille fut propriétaire de la ferme de l'abbaye jusqu'en 1984. Josse Glibert y fut le premier fermier.

3,450 km (4) – A hauteur de deux allées d’arbres et juste avant le macadam, prendre à droite le chemin de terre (Panneau de circulation - Interdit à tout véhicule), le long de la clôture normande. Poursuivre pendant 800 m.

Modeste édifice édifié en 1975 en l'honneur de l'Année Sainte. Plusieurs fois vandalisé depuis. On trouve une inscription sur l'oratoire: "Sainte Marie Médiatrice accorde nous de progresser dans la foi, l'espérance et la charité. Puissions-nous devenir des ouvriers de re?, de ? et de paix. Année sainte MCMLXXV."

4 km (5) - A la fourche, prendre la branche de gauche vers le bois de pins. Poursuivre tout droit en ignorant tous les chemins privés. A la fourche "Vivaqua", prendre la branche de gauche. Bientôt vue panoramique sur Baisy-Thy. Poursuivre tout droit. Atteindre le fond de la vallée et le Ry d'Hez. Prendre à droite le large chemin (ne pas passer sur le ruisseau, le Ry d'Hez). Poursuivre tout droit. Après 300m, traverser la route prudemment et se diriger vers la droite en direction des pavés.

Altitude 142 m. Au pied d'un des chênes, un petit oratoire datant de 1975. Outre leur intérêt paysager, ces 4 chênes pédonculés servent également de point de repère aux nombreux promeneurs. Ils mesurent environ 25 m de hauteur avec une circonférence d’environ 3m (à 1,5m du sol). On a toujours attribué au chêne une suprématie dans le monde des arbres. Ce genre compte plus de 250 espèces ; trois seulement sont cultivées en Belgique. Le chêne est l’essence la plus largement répandue en Belgique où il se rencontre dans toutes les régions. Il peut vivre de 700 à 1.000 ans et atteindre une hauteur moyenne de 30 à 35 m.

5,5 km (6) - Traverser les quelques mètres de pavés et emprunter en face le sentier qui s'enfonce dans les bois. S'enfoncer dans le bois (tant que le loup n'y est pas) et suivre tout droit en ignorant les différents chemins de part et d'autre.

Ancienne ferme de l’abbaye de Villers-la-Ville, cette grosse exploitation agricole est située sur la hauteur ouest des ruines abbatiales. Appelée également ferme de la Basse-Cour, elle forme un vaste quadrilatère érigé pour l’essentiel au xviiie siècle. Les divers bâtiments construits en moellons de grès local, en appareil assez irrégulier et pierre bleue délimitent une cour rectangulaire. Le site fut exploité par les moines jusqu’à la suppression de l’abbaye en 1796 puis mis en vente comme bien national l’année suivante. La ferme resta exploitée jusqu’en 1980 avant de lentement se dégrader. Superbement restaurée en 2011-2012, elle abrite les services du CRIE du Brabant wallon (Centre régional d’initiation à l’environnement). Dans l’aile nord se trouve le portail du milieu du xviiie siècle ouvert d’un passage voûté. La même aile est cantonnée à l’ouest par une ample grange en long et, à l’est, par un logis. À l’est également, une longue aile d’habitation est cantonnée d’une tour carrée en briques qui servait autrefois de pigeonnier. Au sud se placent les étables, en briques, dont une des portes est surmontée d’un cartouche portant la devise Mansuetudine et justitia. Au milieu de la cour se trouve une construction carrée qui servait autrefois d’aire de battage pour le foin. Interrompant le mur d’enceinte qui borne les champs à l’ouest et défendu par des arquebusières, se trouve un beau porche-colombier daté de 1734.

Classement comme monument le 29 juin 1990

6,4 km (7) - Après 900m, le chemin bifurque et monte vers la droite (nombreuses racines au sol). Suivre toujours ce même chemin en ignorant les autres chemins. Petites montagnes russes pour finalement redescendre jusqu'à la rue du Ry d'Hez qui relie l'abbaye à Genappe. A la rue, prendre à gauche. Face au Café, prendre à droite en direction de l’abbaye, passer sous les arcades, poursuivre et rejoindre le parking.