Vers MIRWART

Vers MIRWART Détail du tronçon 28 entre les POI 2 (S1) et POI 3 (S2) 2.950m

C’est un nouveau parcours historique recherché par beaucoup de promeneurs locaux (triangle rouge de la promenade des « Voies d’Antan » bien nommée) et circuit VTT jaune ; également recherché par les plus grands randonneurs de la Transardennaise (balise blanc et jaune).
Nous partons d’une ancienne croisée, entre le chemin numéro 9 et celui que nous allons suivre, le célèbre chemin de Sedan à Liège à deux pas de l’étang de source de « Sainte-Fontaine », récemment dégagé. C’est le « Scotti » de Smuid, avec des pessières adultes (de 1949) à notre gauche et de plus vieilles pessières en mélange avec des chênes à notre droite. Pour le forestier, le côté droit, apparemment désordonné, a dix fois plus d’intérêt que le côté gauche.
Après 500m faciles, nous atteignons un croisement où s’arrêter un instant.
À notre gauche, un coupe-feu monte. À son extrémité se cachent trois « Chênes de Justice » où périssaient, pendus, les justiciables de Villance ou Mirwart. Les odeurs des cadavres étaient absorbées par l’épaisseur de la forêt. À notre droite, vers le bas, il y a une belle échappée vers la vallée du « Marsoul » et le superbe étang du « Grand Campe » qui aime rester caché. De même qu’un chalet portant le nom du lieu-dit « le Piret ».
Continuons notre vieux chemin en montant une petite butte, avec, à notre droite, de vieux pins sylvestres sentant le Sud ensoleillé. À son sommet, à un jet de pierre à droite, se cache la stèle tragique d’Albert Belges, un forestier tué accidentellement par un chasseur. On redescend alors vers Mirwart, de plus en plus proche, pour atteindre le carrefour historique de « Marsolle » entre le chemin numéro 10, de Smuid à Tellin, et notre chemin de Sedan à Liège. Le lieu rappelle un vieux village disparu et surtout un vieux fourneau du XVIe siècle dont les quelques ruines passionnent les historiens locaux. Il vaut vraiment la peine de s’attarder, visiter cet espace aménagé pour le promeneur sensible aux choses du passé et profiter de toute l’information présentée.
On prend à droite, direction Sud-Est vers Smuid, en descendant jusqu’au ruisseau du « Marsoul » qui animait le fourneau précité. Il passe sous le chemin discrètement. Admirez ses eaux vives, bien oxygénées, trésor pour la grande pisciculture de Mirwart. Il est dorénavant menacé par les investissements lourds (20 Ha d’urbanisation nouvelle à Transinne où il prend sa source), mettant fin à 2000 Ha de bassin versant forestier, vierge de toute souillure humaine… Savez-vous aussi, amis promeneurs, que ce petit bijou aqueux porte 3 noms poétiques depuis sa source : Ruisseau de Gilbeaupré puis d’Auval puis de Marsol.. Marsolle ? ici. On remonte ensuite parmi les pessières communales de « Hazeille », en pleine production ou récemment mises à blanc et le chemin empierré du « Grand Campe ». La fin de ce tronçon (S2) est sur le plateau de Smuid, entouré de bois prestigieux du domaine provincial de Mirwart.