Transardennaise vélo sur Bièvre

Un terrible combat eut lieu à Graide, le 1er septembre 1944, entre des maquisards et les troupes allemandes. Un combat de 37 maquisards alors que les Allemands alignaient 1200 hommes. Après deux heures d'un combat inégal, les Allemands desserrèrent leur étau et emportèrent leurs blessés et leurs morts.
Une stèle sur le versant sud de la ferme d’Avrainchenet signale l’emplacement du camp des maquisards et un mémorial sur le versant nord rappelle ce combat du désespoir des troupes ennemies qui voyaient venir la fin de leur occupation sur notre territoire ardennais.
Chaque année, le premier dimanche de septembre, une cérémonie commémore, au pied de ce mémorial, le sacrifice des maquisards pour la liberté.
Vous y retrouverez des céramiques musicales créées par Ludovic Jeanmart et financées par le Parc naturel de l'Ardenne méridionale. Ouvrez l'oeil et tendez l'oreille !

Camp où séjournaient les maquisards.

Le Jardin des Hiboux, ce sont des émotions garanties avec cette fauconnerie de plus de 75 rapaces ! Un spectacle époustouflant de plus d'une heure où une grande variété de chouettes, hiboux, faucons, vautours, aigles en liberté...vous côtoieront.


Infos : www.jardindeshiboux.be/

Boulangeries, boucheries, épicerie, brasserie, banques, restaurant, friteries....

L'office du tourisme de Bièvre qui a adhéré à Bienvenue vélo se trouve rue de Bouillon 39B, 5555 Bièvre. 061/29 20 92
Site internet : tourisme.bievre.be

Réparation de vélos. Tél : 010/51 22 64

Suivant la tradition, saint Furcy, lors de son passage dans la Gaule, vers l’an 650, aurait fait jaillir une source dite «Fontaine Saint-Furcy». Il frappa un rocher et il en sortit une belle eau pure qui devint une fontaine. Le village de Bellefontaine se construisit non loin de la source.

De tous temps, des sources aux vertus curatives attirèrent les populations. Si bien qu’une femme souffrant d’eczéma obtint la guérison quelques jours après y avoir plongé sa main.

Dès lors, un pèlerinage s’organisa en l’honneur du saint patron. Les paysans de la région se réunissaient en septembre pour obtenir la protection de leurs troupeaux. Ils repartaient avec une plaque bénie à l’effigie de saint Furcy et la clouaient à l’entrée de leur étable.

Telle une immense toile d'araignée qui couvre l'Europe entière, combien de sentiers, de chemins conduisent les pèlerins depuis plus de mille ans vers un seul but : Compostelle.

Un de ces nombreux chemins passe par Monceau-en-Ardenne. Trois témoignages figuratifs en font foi :

la coquille de Saint-Jacques en bronze scellée à droite de la porte d'entrée de l'église,
les reliques du saint,
une statue en bois du vénérable saint qui disparut dans l'incendie de l'église le 23 août 1914 lors de l'offensive allemande et retrouvée dans le jardin de la cure au lendemain de la Seconde Guerre mondiale!

Cette église classée a été bâtie au 17e siècle avec une tour qui a servi de refuge et de moyens de défense aux habitants.

A l'intérieur, vous pourrez admirer :

le maître-autel de style corinthien qui est dû au travail d'un artiste sculpteur de Bouillon "Messire Philippe" et qui date de 1703,
la chaire de vérité qui est un véritable bijou par la finesse et l'élégance du travail,
les vitraux qui viennent d'être restaurés.


Pour connaître les heures d'ouverture : openchurches.eu/fr/edifices/saint-hubert-bievre

Café-terrasse + magasin du terroir.

Site internet : www.terroirdesardennes.eu/index.php?
Tél : 061/51 23 99 ou 0472/916 347

Non loin du village, au sommet de la montagne qui domine la contrée, sous le dôme majestueux de deux tilleuls plusieurs fois séculaires, se trouve la chapelle classée de Notre-Dame de Bon Secours (plus souvent désignée sous le nom de Notre-Dame d’Oisy).

En 1648, une madone miraculeuse fut placée sur un arbre à cet endroit et les habitants venant l’implorer y construisirent même une chapelle en bois qui deviendra en 1675 un petit édifice en pierre.

Un peu plus tard, au temps de la Révolution française, on apporta à la Vierge des triplés, trois garçons mort-nés. La tradition nous rapporte qu'après les invocations d'usage, les trois garçons revinrent à la vie et surtout purent être baptisés. Un ex-voto au-dessus de l'autel, représentant les enfants, rappelle cette dévotion.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, beaucoup de pèlerins vinrent prier la Sainte Vierge pour la paix.

Chaque année, à l'Ascension, un pèlerinage s'y déroule afin de perpétuer les traditions.

A Gros-Fays, un des Plus Beaux Villages de Wallonie, le café Lallemand qui se trouve en face de l'église est un café du terroir qui a plus de 130 ans d'âge.

Site internet : cafe-lallemand7.webnode.be/
Tél : 061/371 585

Ce moulin à farine qui existe depuis les années 1500 a cessé ses activités vers 1960. Jean Gustin, meunier à Gros-Fays, fut l’âme de la résistance locale durant la Seconde Guerre mondiale. Il recruta et forma plusieurs équipes de maquisards disséminés dans la région. Il participa à de nombreux sabotages, entre autres, ceux qui consistaient à déboulonner quelques rails dans le tunnel courbé de Pondrôme.
Une rafle monstre eut lieu dans toute la région les 25-26 mai 1944. Après de nombreux sévices et tortures endurés tant à Cornimont, qu’à Petit-Fays, à la Glycine et à Vresse, plusieurs d’entre eux restèrent dans les camps de concentration, comme le bourgmestre de Gros-Fays, Marcel Bourguignon et le bourgmestre d’Alle, Monsieur Mongin. Une plaque commémorative apposée sur le moulin rappelle cette triste période.

Gros-Fays fait parti des Plus Beaux Villages de Wallonie. En face de l’église, il y a le café Lallemand qui est un véritable café du terroir qui a plus de 130 ans. : cafe-lallemand7.webnode.be/