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Au Moyen Âge et jusqu’à sa suppression en 1796, l’abbaye de Villers fut l’un des plus grands propriétaires fonciers des environs. Elle possédait plusieurs milliers d’hectares de terres, bois, prés, viviers et autres incultes, des kilomètres à la ronde. Une partie de ses anciennes exploitations agricoles (« granges ») est encore en activité, d’autres ont été transformées en golf, en habitat groupé ou en centre équestre. C’est parti pour une chevauchée à vélo sur les traces des cisterciens, entre grandes cultures et granges céréalières, à la découverte de beaux paysages, de fermes ancestrales et de villages fleuris. Laissez vous guider principalement par le réseau d’itinéraires cyclables« points-nœuds » (dont vous vous écarterez par moments !).
Itinéraire - 39,6 km :
PN 30 (Abbaye) – PN 29 – [29-42] – à hauteur de la ferme du Bois saint Jean, bifurquer à gauche et rester sur le Baty du Bois Saint-Jean jusqu’au croisement avec le chemin de la Bruyère des Censes – emprunter le chemin de la Bruyère des Censes et rejoindre le PN 29 – 28 – 27 – traverser la chaussée et continuer tout droit ou rejoindre le PN 27 (2) – 17 – 12 – [continuer tout droit jusqu’à arriver à un chemin de terre pour observer les fermes Chassart] – 75 – 26 – 81 – [81-32] – peu avant le PN 32, maintenir la direction pour rejoindre Mellery – de Mellery, rejoindre le PN 31 ou retourner sur ses pas pour rejoindre le PN 32 – 31 – 33 – 34 – [35 – 36] – 38 – 30
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PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
Porte intégrée dans l'ancien mur d'enceinte de l'abbaye de Villers et en liaison directe avec la Ferme de la Basse-Cour (ancienne ferme abbatiale) sise à une centaine de mètres vers l'est. Construite en moellons de schiste local, elle fut édifiée sous l'abbatiat de Jacques Hache (1716-1734), durant la deuxième période d'apogée économique de l'abbaye, comme le rappelle une pierre armoriée (1734) ornant son porche-colombier.
Comme la Porte de la Ferme (située au sud-est de la ferme, à proximité de l'ancien moulin-boulangerie qui accueille aujourd'hui le centre du visiteur de l'Abbaye de Villers), elle servait à contrôler le charroi agricole, en l'occurrence entre les champs et la ferme dont l'installation sur la colline méridionale du site abbatial remonte au 16e siècle.
La Porte de Nivelles a, depuis, été transformée en habitation privée.
Carrefour de l'antique voie charretière de la drève des Quatre Chênes, aménagée au 13e siècle (pour relier l'abbaye de Villers à sa grange de la Neuve Cour) et d'une ancienne voie herdale (destinée à la circulation du bétail). Comme son nom l'indique, ce carrefour routier est ponctué de quatre chênes (centenaires), formant un marqueur paysager emblématique et connu la région.
Qui plus est, positionné sur les hauteurs, ce lieu est quasiment le point culminent du plateau agricole.
Les arbres ont un aspect esthétique et symbolique depuis la nuit des temps : dès l'an mille, potales et chapelles s'adossent aux arbres-symboles païens, masculins et féminins, qui protègent les villages. Ils en marquent également l'entrée/la sortie, comme les pilastres d'une porte.
Le chêne, en particulier, est le bois par excellence, durant tout l'Ancien Régime. Il produit le gland dont se nourrit le bétail au cours de la "glandée" dans les bois, bétail qui produit à son tour la fumure indispensable à la fertilité des champs. Le chêne est aussi un bois d'œuvre privilégié. Sur le plan symbolique, le chêne est un symbole de longévité, de force, de sagesse et de masculinité... Il est étrange, par conséquant, de retrouver à leurs pieds, un petit oratoire, daté de 1975 et dédié à une sainte (Notre-Dame Médiatrice) et non à un saint.
Propriété de la commanderie templière de Vaillampont au XVe siècle, les ducs de Brabant y percevaient une importante rente annuelle et des montures en temps de guerre. La porte d’entrée proviendrait du château du Lothier, ancien château de Genappe. Au début du XXIe siècle, le ferme perd sa vocation agricole et est transformée en habitations. Aujourd’hui elle abrite encore une importante collection lapidaire dont le pilori du village de Ways.
La Ferme de Bérines vous propose un festival de produits frais et de saisons: pommes de terre, carottes, céleris, salades, potirons, ...
Nombreuses dans nos villages, les chapelles sont généralement construites par les villageois en remerciement ou afin de se protéger d’un drame. Cette chapelle a été construite en l’honneur de Sant-Roch. Ce saint est connu pour protéger les hommes contre la peste, une terrible maladie qui fit des millions de morts. L'épidémie de 1348, en particulier, fit des ravages en Europe et notamment dans nos régions ravagées par la maladie, la famine et les guerres. Le 14e siècle constitue une période de crise majeure durant laquelle l'abbaye de Villers est, elle aussi, durement touchée : endettement et famine poussent, à plusieurs reprises, la communauté à l'exil.
La ferme de La Bruyère fut fondée par l’abbaye de Villers, sous l’abbatiat d’Arnulpe de Louvain (1240-1248). Après la vente des biens de l'abbaye, en 1797, elle fut reprise par la famille Dumont (de Chassart), puis par la famille Theys (dans les années 1950) qui en a diversifié les activités. Cette vaste ferme accueille, en effet, un golf depuis les années 1980.
Ses bâtiments remontent pour l'essentiel aux 19e et 20e siècles. Un porche d’allure 18e présente, côté champs, une dalle de remploi gravée du millésime « 1662 » et de la devise de l’abbé de Villers, Bernard Van der Hecken : « Prudentia et mansuetudine » (prudence et bienveillance).
Produits laitiers (lait cru, fromages, yaourts, crème fraîche....) et petite étale de produits locaux (bières, confitures, légumes...).
Ce château ferme date de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Au XVe siècle, il était le siège d'un fief de Marbais qui fut ravagé en 1675 par les armées de passage. Une pierre scellée en 1946 rappelle que c'est là que vécut Philippe Pieret, bailli de Marbais de 1684 à 1771.
Au début du XXe siècle, la Jouerie était un centre d'élevage de chevaux de trait. Les chevaux furent réquisitionnés par les allemands en 1914.
Bistro installé sur la charmante place de Marbais.
Infos : www.facebook.com/p/le-sanglier-bistroquet-100057357973565/
Goûtez aux nombreuses variétés de fraises de mai à fin juin. Différentes variétés : Darselect, Lambada, Joly, Dely, Dream, Flair, Elianni. Vente directe de produits de saison tels que: asperges vertes, melons, pastèques, tomates (anciennes variétés), aubergines, courgettes, fenouil, poivrons, potirons et potimarrons.
La commune de Villers-la-Ville vous réserve un véritable trésor verdoyant... Dans cette ancienne sablière, la réserve naturelle de Gentissart bénéficie d’une grande biodiversité.Ce site regroupe plusieurs plans d’eau qui accueillent une faune et une flore riches en espèces.Le public et les écoles peuvent s’y rendent, sur demande, afin d’y observer la nature et les animaux qui y trouvent un habitat privilégié.
Ancienne ferme de l’abbaye de Gembloux, passée dans le giron de l’abbaye de Villers à la fin du 16e siècle. Ses bâtiments datés essentiellement du 18e siècle forment un vaste quadrilatère, ponctué par un donjon du 12e-13e siècle et coiffé d’un colombier.
Aujourd’hui il s’agit d’un groupement de quelques arbres, des tilleuls. Au début du siècle, un magnifique tilleul XE "tilleul" solitaire se trouvait à cet emplacement, la carte Ferraris (1775) le mentionne déjà. On raconte qu'il servait de potence aux seigneurs hauts justiciers du Sart. Il fut dynamité en 1940 par les troupes françaises qui estimaient qu'il pouvait servir de repère aux troupes ennemies.
Une histoire raconte que, lors de la pendaison des deux derniers condamnés à mort, des fantômes seraient apparus dans les environs immédiats de l'arbre. Pendant tout un temps, les gens n'osèrent plus s'aventurer le soir aux environs du tilleul. Et vous...., si vous ne le croyez pas..., passez par là une nuit de pleine lune, vous m'en direz des nouvelles...
On rapporte aussi que, vers le milieu du XVIIème siècle, un cavalier vêtu de blanc, montant un cheval blanc, sortait à minuit de la cour du manoir de Sart-Messire-Guillaume. Il allait abreuver sa bête, puis il parcourait les champs et les bois. Qui était-il ? Quelle était la raison de ses vagabondages nocturnes ? Nul ne savait, mais tout le monde en parlait. Un certain Oleffe, qui était fort comme un chêne, s'était décidé à percer le mystère. Il s'était dissimulé dans l'épaisse verdure d'un chemin creux et lorsque l'énigmatique cavalier passa près de lui, il sauta à la tête du cheval qu'il immobilisa. De la suite, l'on n'apprit rien. Oleffe prétendit qu'il avait fait à l'homme en blanc la promesse de ne rien divulguer de leur entretien et que cette promesse, il la tiendrait. Depuis lors, on ne vit plus les pâles silhouettes errer au clair de lune. Certains disent cependant les avoir encore aperçues par la suite !
C’est un acte odieux qui scandalise une bonne partie de la population de Court-Saint-Etienne : l’arbre de la Justice, installé à Sart-Messire-Guillaume, en plein milieu du carrefour entre la rue éponyme, la rue du Chenoy, la rue Vital Casse, la rue du 43e Régiment d’infanterie et la rue de Court-Saint-Etienne, a été abattu par des vandales, dans la nuit de samedi à dimanche.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les faits seraient survenus entre 1 h 30 et 3 h. "L’arbre a d’abord été attaqué par coups de petite hache, confie le premier échevin Stéphane Ravet, notamment en charge du Patrimoine. Puis il a été coupé d’un trait avec une tronçonneuse sans respecter les règles du métier. La tronçonneuse du vandale aurait pu rester bloquée. Ce qui nous fait penser que ce n’est pas l’œuvre d’un professionnel."
Hier, aucune piste sérieuse permettant de remonter jusqu’aux auteurs de cet acte n’avait été mise au jour. D’où l’appel lancé, sur les réseaux sociaux et les autres canaux, aux automobilistes qui sont passés par là dans la nuit de samedi à dimanche. "Grâce aux témoignages déjà recueillis, on sait que l’arbre était toujours debout vers 1 h 30, précise Stéphane Ravet. Et la première personne à avoir prévenu qu’il avait été coupé a téléphoné à la police à 3 h."
Aujourd’hui, les autorités communales espèrent que les nombreux Stéphanois rentrant par là depuis le carnaval de Villers, dans la nuit de samedi à dimanche, pourront donner des informations qui permettront d’aiguiller les enquêteurs. En espérant que ce ne soit pas un fêtard qui n’ait rien trouvé d’autre chose à faire pour terminer sa soirée que de débiter l’arbre.
Pour rappel, le tilleul, vieux de plusieurs siècles, avait été dynamité en 1940 par les troupes françaises qui estimaient qu’il pouvait servir de point de repère pour l’armée allemande. L’arbre abattu dimanche avait été replanté en 1947 par la famille Boël. Un nouvel arbre devrait être replanté. Mais la commune pourrait profiter de cet incident pour rénover le carrefour. L’arbre de la Justice serait alors replanté par après.
Après votre visite de l'Abbaye de Villers-la-Ville ou si vous êtes de passage dans l'entité, prenez le temps de vous arrêter au Bistro de l'Abbaye.Situé à droite du bâtiment d'entrée, dans une belle cave voûtée, il est l'endroit idéal pour goûter les différentes bières de l’abbaye autour de tapas ou de plats à prix démocratiques.Les plats et desserts sont faits maison et les ingrédients sont en grande partie issus du circuit court.
Ancienne grange de La Neuve Cour.