Route des fortifications de la Haute Ardenne - Bifurcation Liège

De l’histoire de l’une des plus anciennes fondations monastiques de Belgique à celle du plus beau circuit du monde, en passant par l’univers artistique de l’une des personnalités marquantes du XIXe siècle, le poète Guillaume Apollinaire, venez découvrir l’Abbaye de Stavelot et son site, inscrite au patrimoine exceptionnel de Wallonie.

Jusqu‘au 18e siècle, le château de Reuland (datant du 12e siècle) était une construction colossale. La taille actuelle du complexe des ruines s‘étend encore de 55 sur 65 m. Outre le château proprement dit, l‘ensemble possédait également une enceinte et des douves avec un mur protecteur longeant 2 côtés. Jusqu‘au 14e siècle, la noble lignée des Reuland y avait élu domicile. La collection du château comprend des objets trouvés sur place lors des fouilles archéologiques. Les travaux de restauration y sont expliqués, images et textes à l’appui. Reproductions de manuscrits et de sceaux. Vitrine exposant les résultats des sondages effectués dans les ruines du château voisin d’Ouren. Visites guidées sur demande.

Le Malmundarium, un héritage du passé dont les premiers balbutiements remontent en 648 lorsque le moine bénédictin Remacle et quelques-uns de ses confrères s’installent dans une contrée sauvage. Le monastère de Malmedy et celui de Stavelot formeront une principauté abbatiale. Aujourd’hui, le monastère, rebaptisé Malmundarium, a terminé sa mue, il est devenu une attraction touristique majeure. Deux niveaux, 3.000 m², un audio-guidage pour découvrir l’histoire (historium, trésor de la cathédrale), le folklore (atelier du carnaval) et les anciennes industries (les ateliers du cuir et du papier) de la région.

Complètement remeublé après sa reconstruction, le Château serait presque prêt à accueillir de nouveaux occupants. Déambulez entre armures et tableaux en découvrant nos coffres ou tapisseries, (re)découvrez l’ensemble du corps de logis (salle des Chevaliers, salle des Gardes, Chapelle et appartements) et du donjon au travers d’une visite guidée d’environ une heure.
Des expositions autant contemporaines qu’historiques habillent désormais l’enceinte et les murs du Château. La direction choisit chaque année des collections exceptionnelles et des artistes confirmés pour enrichir l’expérience des visiteurs.

Ce donjon seigneurial est un rare exemple de l'architecture militaire du XIIIème siècle. Cet imposant quadrilatère mesure 15 mètres de haut sous toiture et abrite une cafétéria ainsi que deux salles réservée aux expositions temporaires. Enfin, le "grenier aux souvenirs" (4ème étage) et le Musée des Briquetiers (3ème étage) permettent un retour du visiteur à la vie quotidienne des Amaytois au XIXème siècle.

Franchimont, ancienne place forte de la principauté de Liège occupe un promontoire qui domine trois magnifiques vallées au nord de l'Ardenne, à 8 km de Spa. Les vestiges actuels sont les témoins spectaculaires d'un château fort médiéval adapté au début des Temps Modernes. Le château du XIe-XIIe s. constitue le noyau de la forteresse, entouré d'une grande enceinte d'artillerie du début du XVIe s. Cet ouvrage est un rare exemple de la mutation des systèmes de défense à la Renaissance dont les casemates et leurs souterrains d'accès constituent un des attraits majeurs de la visite. Votre séjour dans ce lieu romantique s'achèvera agréablement "Au-delà du Château": taverne, petite restauration, boissons pour pique-nique, terrasse ombragée avec vue sur le château.

Découvrez l'Espace Médiéval de Logne !
Le repaire du Sanglier des Ardennes au sommet d'un étroit éperon rocheux dominant la vallée de l'Ourthe, découvrez les mystères du château fort de Logne : son adaptation aux débuts de l'artillerie, la fin tragique des derniers seigneurs, les Sangliers des Ardennes, les souterrains, la Gatte d'Or et son fabuleux trésor !
La chasse au trésor Jeu familial pour tous les visiteurs de 6 à 66 ans (et plus) sur le site du château. Tous les jours d'ouverture, 5 énigmes vous mènent au trésor de la Gatte d'Or.
La vie quotidienne au Moyen Age Dans une remarquable ferme du 16e siècle, le musée vous raconte la vie et les guerres des habitants du château fort. Collection unique en Belgique des dernières trouvailles réalisées sur le site : vaisselle en bois du Moyen Age, armes, chaussures... Ne manquez pas le film des fouilles du puits à 56 mètres de profondeur (15 min.).
Les Aigles de Logne Entièrement renouvelé et désormais accessible à tous (nouvelle implantation au pied du château), le spectacle de fauconnerie de Logne vous présente encore plus de magnifiques rapaces : chouettes, hiboux, buses, faucons, vautours, aigles... Plus de 30 oiseaux en permanence sur le site. Spectacles à 14h et 16h, tous les jours de juillet et d'août +les week-ends et jours fériés d'avril au 30 septembre.

Le musée abrite les découvertes opérées lors des fouilles du Château Fort de Logne. La dernière campagne de travaux dans le puits profond de 56 mètres s'est révélée particulièrement exceptionnelle tant les objets mis au jour étaient nombreux et bien conservés : écuelles en bois tourné, pièces d'armement, étains, éléments de cuir, cadran solaire portatif... Le caractère exhaustif de la collection permet de visualiser et de comprendre le cadre de vie des derniers défenseurs du château fort en 1521. A l'autre bout du Moyen Age, la nécropole franque et mérovingienne de Vieuxville (5e - 7e siècles) brille par l'éclat de ses verreries remarquables et de ses tombes de guerriers mises au jour en 1980 - 1985. A voir aussi : les deux tombes de guerriers francs, la reconstitution de table médiévale, le film des fouilles du puits à eau ...

Découvrez 7000 ans d'art et d'histoire!
Le Grand Curtius rassemble plus de 5200 objets (artefacts régionaux et internationaux sur plus de 7000 ans) présentés de manière chronologique et thématique.
Dans cet ensemble architectural remarquable, vous effectuerez un voyage passionnant au cœur de cinq collections muséales prestigieuses : verre, armes, archéologie, arts religieux, mosans et décoratifs.

Le Trésor de la cathédrale de Liège présente un parcours exceptionnel de visite à travers l’art et l’histoire de l’ancienne Principauté de Liège.

Le Trésor a une âme, reflet d’une culture, d’un art et d’une histoire d’un pays, la principauté épiscopale de Liège. Ce vaste territoire, arc-bouté sur la Meuse, a pour chef un évêque, délégué de l’empereur germanique, aux confins d’autres mondes.

La nouvelle présentation scénographique du Trésor rassemble des œuvres d’art exceptionnelles avec les explications nécessaires au visiteur comme clés du savoir.

Profitez de l’émotion d’une visite, découvrez le spectacle des salles d’exposition, si bien intégrées à l’architecture du monument, leur esthétique, leur didactisme, la qualité scientifique des commentaires, et même tout simplement appréciez le plaisir d’un certain dépaysement.

La visite-conférence aura le mérite de vous plonger davantage encore dans l’ambiance, et, après une bonne heure, vous sortirez de la cathédrale, patrimoine majeur de Wallonie, en gardant, outre un souvenir inoubliable, un acquis indispensable pour comprendre Liège. Au Moyen Âge et même sous l’Ancien Régime, le Trésor est la conscience historique du pays de Liège.

Tous les jours à 15 h 00, une visite guidée est proposée en français par des étudiants en histoire ou histoire de l’art.

Installé au cœur de Liège, et rénové depuis 2008, le Musée de la Vie wallonne propose un regard original et entier sur la Wallonie du 19e siècle à nos jours. Histoire humaine et sociale, économie, croyances populaires, littérature, folklore ou encore artisanat, la vie des Wallons se décline tout au long d'un parcours muséal dynamique tel un chemin de vie... notamment grâce aux truculentes œuvres sculptées de Léopold Harzé fin observateur du genre humain!

Le Musée de la Vie wallonne vous propose de nombreuses visite thématiques tout au long de l'année de même qu'une série d'activités sur la sculpture, les jouets et bien d'autres. Il accueille aussi régulièrement de nombreuses expositions temporaires tout au long de l’année.

Architecture et histoire

Du couvent des Frères mineurs au Musée de la Vie wallonne : Quand les pierres nous parlent...

Le bâtiment du Musée de la Vie wallonne :

C'est en 1243 que les Franciscains s'installent au cœur de Liège. Lieu de prière, le couvent des Frères mineurs devient un espace privilégié de la vie publique de la Cité ardente : refuge pour les démunis, lieu de réunion de plusieurs métiers, espace de marchés, arsenal de la Ville dès 1577,…

Témoin privilégié de l'histoire politique de la ville, le couvent médiéval en subit évidemment les funestes épisodes jusqu'à sa complète reconstruction, dans le courant du 17e siècle, dans le style renaissance mosane.

Ce style combine le plus souvent la brique à la pierre taillée, employée pour les linteaux, les pieds-droits, les chaînes d'angle, les meneaux et les seuils des fenêtres.

Afin d'améliorer la cohésion de la structure architectonique, les angles des façades et les pieds-droits sont renforcés par des harpes en pierre. La toiture, quant à elle, est en ardoise à versants raides. Les seules fantaisies décoratives que s'autorisent les constructeurs au 17e siècle, sont des cartouches et mascarons sculptés en tuffeau.

A la Révolution française, les religieux sont contraints de quitter les lieux (1796) et l'ensemble est scindé en cinq lots. Il abrite alors divers magasins, remises, etc. Il est également régulièrement livré aux charretiers réquisitionnés qui y sont logés dans les pires conditions.

Une première rénovation est entreprise entre 1963 et 1971. Un deuxième chantier de rénovation, répondant aux exigences muséologiques actuelles, débute en 2004 et se termine en 2008 par l'inauguration du nouveau Musée.


Le cloître :

Ancien jardin classique, le cloître a été aménagé dans un style contemporain devenant un lieu convivial où se déroulent de nombreux événements : concerts, théâtre de marionnettes en période estivale, théâtre de rue durant les Fêtes de Wallonie...

Une construction contemporaine à deux niveaux surplombe une des galeries voûtées du cloître. La transparence du verre accroît l'allure majestueuse du bâtiment.

La terrasse de l'Espace Saveurs, essentiellement durant l'été, permet de profiter de cet écrin d'histoire...


L'Espace Saint-Antoine / ancienne Eglise Saint-Antoine :

Dédiée à Saint-Antoine, cette église franciscaine est achevée en 1244 et affectée depuis le Concordat (1801) au culte paroissial. Elle reste, dans son gros œuvre de grès houiller, le témoin des débuts prometteurs de l'ordre franciscain à Liège. L'édifice ogival primaire, limitant la partie sud du couvent, est enrichi d'une façade monumentale baroque au 18e siècle. L'intérieur est décoré dans le même style d'une ornementation de stucs.

Egalement endommagée en 1945, elle est particulièrement restaurée du côté choeur, retrouvant alors le style primitif simple. Retrouvé presque intact dans les décombres, le maître-autel du 13e siècle reprend son rôle liturgique tandis que des pierres tombales de diverses époques sont encastrées dans le dallage du choeur et dans les murs des bas-côtés.

Une stabilisation du bâtiment entre 1961 et 1968, dans le but de lui éviter de verser vers la rue Hors-Château, n'empêche toutefois pas l'exercice du culte jusqu'en1977. L'église est alors désacralisée et la paroisse transférée en l'Eglise Sainte-Catherine, rue Neuvice.

La Ville de Liège qui en est propriétaire, décide de confier à la Province de Liège la gestion de la totalité de l'ancien ensemble architectural conventuel, comprenant l'église, le couvent et son musée et la maison Chamart. Le bail emphytéotique entérinant cette décision est signé en 1992. L'Eglise Saint-Antoine, rebaptisée 'Espace Saint-Antoine', abrite de nombreuses manifestations culturelles de prestige et accueille aujourd'hui des expositions temporaires.


La cour des Mineurs et la Maison Chamart - résidence des supérieurs de la communauté :

Si vous traverser la cour du musée ou si vous emprunter la ruelle qui se trouve à la gauche du bâtiment principal, vous arriverez dans la charmante cour des Mineurs. Si vous poser votre regard sur la partie supérieur du mur à l'entrée de cette cour vous apercevrez d'étrange alcôves bien trop hauts pour être accessibles facilement. Mais quelle était leur utilité selon vous?
La réponse se trouve dans l'histoire des bâtiments qui ont successivement servi de marché aux choux, au beurre, aux fromages, puis, d'arsenal à partir de 1577. Ces alcôves étaient alors des magasins à poudre construits soigneusement à l'écart et en hauteur pour éviter les vols et explosions infortunées.


Adossée à la colline du Péry et connue sous le nom d'un de ses anciens propriétaires, la Maison Chamart est une imposante construction qui se distingue du couvent proprement dit par ses façades ornées de cartouches et de blasons sculptés dans le tuffeau. Autrefois résidence du gardien ou supérieur de la communauté franciscaine, on peut encore voir aujourd'hui un passage couvert qui permettait de se rendre sans se mouiller jusqu'au bâtiment principal. Ce bâtiment du XVIIe siècle abritait aussi la bibliothèque et les archives de la communauté.

Comme le couvent, il a subi de lourds dommages lors des bombardements à la fin de la seconde guerre mondiale.
De 1963 à 1971, un vaste chantier de restauration rend à la Maison Chamart son cachet de 1620. Elle abrite aujourd'hui les services administratifs et scientifiques du Musée ainsi que le théâtre de marionnettes et le Centre de Documentation.

En levant les yeux sur votre gauche vous verrez les Coteaux de la Citadelle, Auparavant on y trouvait de nombreux vignobles appartenant aux religieux de la ville. Aujourd'hui c'est lieu de promenade des liégeois où vous pouvez vous aventurer pour un moment de détente dans un écrin de nature en plein cœur de la Cité Ardente.

Au cœur de Liège, sur la place saint Lambert, le palais des princes-évêques est assurément le bâtiment le plus emblématique de la ville. Connu également sous le nom de Palais épiscopal de Liège, il héberge actuellement le Gouvernement provincial d'un côté et de l'autre, le Palais de Justice.

Un peu d’histoire…

A l’actuel palais des princes-évêques, deux constructions précédèrent. La première, construite sous l'épiscopat de Notger, était intégrée dans les fortifications de la première enceinte de la ville de Liège. Elle disparut dans un incendie en 1185. La seconde connut le même sort en 1505. C'est à Erard de la Marck que l'on doit en grande partie la magnificence et l'originalité du palais actuel. A noter que la première cour du palais est accessible aux visiteurs.

Patrimoine exceptionnel de Wallonie, notre cathédrale fait peau neuve. Sous sa toiture provisoire, le chantier de restauration prévu pour une durée de cinq années dévoile les dessous de ce vénérable édifice dont la construction a débuté au xiiie siècle.

Plus de 150 ans après un première campagne de restauration initiée par Jean-Charles Delsaux, l’actuel chantier est confié aux arhitectes Yves Jacques et Pierre Thonon qui accompagneront notre visite. Restauration de la charpente originelle, ardoisage, nettoyage de maçonnerie, remplacement des pierres irrécupérables, jointoyage et étanchéité, autant de défis techniques ont demandé l’expertise des architectes et le savoir-faire de compagnons de haute valeur. Méthodes anciennes et contemporaines participent à ce lifting complet. « Les travaux de restauration permettront à la cathédrale de retrouver tout son éclat d’avant la pollution » Y. Jacques.

La visite du chantier se poursuivra par la découverte d’autres dessous gardés secrets

Qui étaient réellement les chevaliers teutoniques ? Pourquoi s’installèrent-ils à Liège au XIIIe siècle ? Quels étaient leurs liens avec la principauté ? Sont-ils encore présents ?

C’est ce que nous vous proposons de découvrir en suivant leurs pas grâce à une évocation de leurs divers lieux de résidence dans le cœur historique au travers de cinq siècles de présence continue.

Venez à la découverte de leur ancienne commanderie et rejoignez-nous là où tout a commencé, à Beurepart.

La collégiale a été fondée en 1015 en dehors des murs de la cité. Elle est celle dont le caractère roman a été le moins altéré.

La restauration récente achevée en 2006 lui a rendu son aspect d’origine avec des enduits peints.

On peut y voir les célèbres fonts baptismaux du début du XIIe siècle. Visite du cloître

Ces deux collégiales ont été fondées sous Notger au xe siècle. La collégiale Saint-Denis, une des plus anciennes de Belgique, combine divers styles du roman au rococo.

Elle conserve de magnifiques œuvres d’art dont le retable de la Passion du xvie siècle, récemment restauré. Accès exceptionnel à la tour si caractéristique.

Le plan de Saint-Jean-l’Évangéliste, l’église funéraire de Notger, s’inspire de la cathédrale d’Aix-la-Chapelle, le tombeau de Charlemagne. Rebâtie au xviiie siècle, sa décoration intérieure a un parfum d’Italie…

Elle conserve des sculptures médiévales exceptionnelles dont la Vierge en majesté, chef-d’œuvre de l’art mosan

Les deux collégiales ont été fondées à la fin du Xe siècle. Sainte-Croix (extérieur uniquement) est de type halle avec trois nefs d’égale hauteur et deux chœurs opposés.

Saint-Martin a été reconstruite du XIVe au XVIe siècle.

On peut y voir des vitraux de 1527, des médaillons en marbre de Jean Del Cour, etc.

Au XIe siècle, Goderan, troubadour, élève un oratoire dédié à saint Gilles sur les hauteurs du Publémont. L’édifice est reconstruit au XIIe siècle et devient église abbatiale augustinienne (chanoines réguliers de saint Augustin).

Réaménagé au XVIIIe siècle, restauré, agrandi au XIXe siècle, le sanctuaire désormais église paroissiale présente une architecture romane et néo-romane très homogène.

L’église accueille toujours des pèlerins et présente des œuvres d’art datées du Moyen Âge et du XVIIe au XXe siècle (statues, crucifix, stalles, pierres tombales...)

L’abbaye bénédictine de Saint-Jacques a été fondée en 1015 dans le quartier de l’Île.
Elle nous a légué un des plus beaux édifices gothiques du pays.
L’église est un joyau du gothique flamboyant avec une voûte en filet entièrement décorée, des vitraux du XVIe siècle, des stalles du XIVe siècle, des statues baroques de Jean Del Cour, un orgue et son splendide buffet de 1600...