Promenade de Thy - Ways

L'église Saint-Martin aurait peut-être déjà existé au VIIIe siècle. L'édifice actuel, monument classé, a été reconstruit en 1767 mais a conservé quelques soubassements plus anciens. Vous pourrez remarquer plusieurs pierres tombales du XVIIe et XVIIIe siècles qui proviennent de l'ancienne église. Dans le chœur, vous trouverez des stalles et bancs Louis XV surmontés des armoiries des seigneurs qui y avaient leur place réservée. A signaler également un beau mobilier en chêne du XVIIIe siècle : lambris, chair de vérité, bancs.

L’ensemble formé par l’église et le presbytère est particulièrement harmonieux. Dans l’ancien cimetière entourant l’église, aujourd’hui reconverti en pelouse, se trouve le monument élevé à la mémoire du Général français, Duhesme. Lieutenant général des armées françaises, Duhesme fut mortellement touché au combat le 18 juin 1815 et mourut deux jours plus tard à Genappe, dans l'auberge du Roi d'Espagne.

C’est dans un ancien moulin à eau alimenté par la Dyle qu’ont été aménagés les gîtes de la Tourelle qui peuvent accueillir jusqu’à 28 personnes.

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Au tout début du XIIIe siècle, un béguinage fut construit à cet emplacement. Suite aux guerres de religions, il ferma ses portes et en 1670, fut converti en ferme. De 1842 à 1860, ces bâtiments abritèrent une école pour filles ; il redevint ensuite à nouveau une ferme. Son nom provient du fait qu'il possédait une petite tour sur un côté : il n'en reste plus aujourd'hui que la base.

Accolée à la ferme de la Tourelle, la construction de la chapelle remonte à 1760. Comme de nombreux monuments de la région, la chapelle a été construite avec l’aide d’éléments de réemploi provenant de l’abbaye de Villers-la-Ville. L’encadrement de porte et son imposte en pierre bleue proviendraient de l’abbaye de Villers-la-Ville et aurait été récupéré lors de l’expulsion des moines en 1796. Lorsque la ferme de la Tourelle servait d’école, une porte communiquait entre elles. Les élèves pouvaient de la sorte immédiatement se rendre à la chapelle.

Elle est située à l’entrée du Petit-Manoir. La chapelle date du XVIIIe siècle mais sa niche de 1943 : cette année-là, le socle de la chapelle a été retrouvé dans un talus. La partie supérieure ayant disparu, elle fut reconstruite. Sur le côté, une plaque de marbre invite au recueillement.

Erigée en 1952, dans une ancienne carrière de schiste, la chapelle se veut une réplique de celle situé à Lourdes. Le site environnant est classé et porte le nom de « Montagne de Thy ».

Situé sur le cours de la Dyle, le moulin est actuellement devenu une vaste maison de campagne. Déjà existant au 17e siècle, les bâtiments actuels datent de 1773. En 1859, le moulin possède deux meules actionnées par deux roues hydrauliques. Grâce à elles, le meunier pouvait moudre jusqu’à 220 tonnes de farine par an. Le Moulin restera actif jusqu'en 1958. Son mécanisme et sa roue en fer existent encore mais ne fonctionnent plus.

Celui-ci formait, au XVIIe siècle, un carré et était entouré de douves. Le château eut ensuite à subir d'importantes transformations et celui-ci, tel que nous pouvons le voir aujourd'hui, date de la fin du XVIIIe siècle. De construction classique, il présente un plan en forme de "L". A front de rue, se situent les anciens bâtiments communs avec deux tours dont l'une date du 1615 ; le portail, lui, date de 1774.

Cette ferme date du 18ème siècle. Elle était alors la plus grande exploitation de Thy.

Accolée au château, on l’appelle aussi Grande Cense du château de Thy. Elle a cessé toute exploitation depuis 1988.

Il s’agit de l’ancienne ligne de chemin de fer 141 Manage-Wavre. Elle a été créée par une compagnie britannique dans le but de relier la région industrielle du Centre au Nord-Est de la Belgique. Elle fut construite entre 1852 et 1855 par des centaines d’ouvriers qui ne disposaient que de pelles, pioches et brouettes.

Des raccordements privés permettaient aux établissements riverains de la ligne d’acheminer leurs marchandises sur le réseau ferroviaire.

Le dernier train de voyageurs a circulé le 3 octobre 1953. Des trains de marchandises ont continué à emprunter cette voie ferrée mais il est arrivé que, suite à un incident sur la ligne Bruxelles-Mons, un Trans-Europ-Express reliant Amsterdam à Paris fasse un petit détour par ici.

Jusqu’en décembre 2003, la voie était encore utilisée pour les convois transportant le sucre « made in Genappe » vers le port d’Anvers.

Ce chemin qui fait le plaisir des marcheurs et des cyclistes est en réalité une ancienne ligne de chemin de fer ; la ligne 141. Dépourvue de canaux et mise à l’écart des grands axes, au XIXe siècle, la région de Genappe se referme peu à peu sur elle-même. Une solution: créer une ligne de chemin de fer qui traverse la région et la relie à la ligne Bruxelles-Arlon. En 1846, des sociétés privées britanniques, spécialisées dans l’exploitation des lignes ferroviaires, prévoient la création d’une voie ferrée transversale. Cette dernière doit desservir Manage, Nivelles, Genappe et Court-Saint-Etienne, avant d’aboutir à Wavre. En 1852, les premiers coups de pioches sont donnés. Il faudra trois ans pour aménager les quarante et un kilomètres de lignes, les ponts et les gares. La ligne 141 va considérablement favoriser le développement industriel dont les usines de Seneffe, les carrières de Feluy, les ateliers métallurgiques de Nivelles, la sucrerie de Genappe, les usines de Bousval et les usines Henricot de Court-Saint-Etienne. Outre le transport de marchandises, le chemin de fer permet également à la population de voyager.
Si le transport des passagers s’arrête en 1953, celui des marchandises continue jusqu’en 1988. La section Genappe-Court-Saint-Etienne reste ouverte afin de permettre le transport des marchandises de la sucrerie vers le port d’Anvers. La dernière section est démantelée en 2005, un an après la fermeture de la sucrerie de Genappe. Aujourd’hui le pré-RAVeL (Court-Saint-Etienne-Genappe) et le RAVeL (Genappe-Nivelles) font le bonheur des promeneurs et des cyclistes !

Située à proximité du Ravel, ancienne ligne de chemin de fer (141) reliant Court-Saint-Etienne à Manage, la chapelle est aujourd’hui délabrée et vidée de ses statues. Construite en 1855 afin de rendre hommage aux victimes d’un accident de la voie ferrée, la chapelle est embellie au début du XXe siècle par l’ajout de deux lions en pierre provenant du château d’Ecaussinnes.

À l’arrière de l’église se trouve la cure, qui ne comptait à l’origine qu’un seul niveau. Le presbytère de Ways est réputé un des plus beaux du Brabant wallon ! Les bâtiments actuels datent de la moitié du 18ème siècle. Dans la cour se trouve un frêne centenaire, classé arbre remarquable par la Région wallonne.