Promenade balisée permanente communale 4 - La Belle de Magjibo

Jean-Charles de Hugo se fi t construire cette imposante bâtisse en 1714.
En 1773, Vincent d’Avelaing en devint propriétaire et revendit le domaine à Henri Maitrejean de Bellefontaine en 1809. La famille Maitrejean l’occupa de génération en génération. Le domaine fut acquis par la Commune de Bellefontaine en 1975.
Elle abrite aujourd’hui l’école primaire communale et est le siège de diverses sociétés.
Au-dessus du portail de plein cintre, on peut voir un imposant pigeonnier.
De chaque côté du portail, il y a de hauts murs d’enceinte soutenus par de robustes contreforts.
Vaste cour intérieure, où l’on peut voir au fond à droite, un abreuvoir en pierre du XVIIIe siècle, avec une pompe en fer, le tout classé par la Commission des Monuments et Sites.
Derrière ce bâtiment, un peu plus loin vers Tintigny, on trouve un bosquet entouré d’un muret, c’est l’arboretum, que l’on peut visiter à sa guise.

Monument érigé par l’Amicale du 120e RIF d’Abbeville (France) à la mémoire des victimes de la guerre 14-18, soldats, civils tués ou déportés.

Précédée d’un vaste parvis, l’église en pierre du pays a été construite en 1840 et complètement restaurée en 1974. À l’intérieur, sur le mur latéral de gauche, mis en valeur par la lumière, un antependum de Frère Abraham Gilson d’Orval (XVIIIe siècle).
Les autels latéraux proviennent de l’ancienne église des Récollets de Virton, laquelle abrite maintenant le Musée Gaumais.
L’autel de gauche supporte une statue finement sculptée en bois, du XVIIIe siècle, représentant la Vierge portant l’Enfant Jésus qui s’apprête à transpercer, au moyen d’une lance, la tête d’un serpent.
Dans le chœur, on remarque des stalles en chêne du début du XVIIIe siècle, ainsi que deux aigles-lutrins de la même époque.
L’église renferme aussi quelques anciennes statues sculptées sur bois dont une de Saint Donat du XVIIe siècle.

La Fontaine du Centre est un lavoir construit en 1873.
C’est un bâtiment fermé en pierre sinémurienne avec un toit à deux pans. Il retient l’attention par ses spirales en fer forgé (œuvre du forgeron M. Sauvage) qui relient les piliers de l’avant-corps à la façade du bâtiment et par la délicate frange métallique bordant le pourtour du toit. Classé, ce bâtiment comporte 4 bacs intérieurs et 1 abreuvoir extérieur.

Érigée en 1847 sur un bloc de maçonnerie, la croix en fer forgé a été réalisée par le forgeron M. Sauvage.

Ce petit monument datant du XVIIe siècle fut érigé à l’endroit où Jean originaire d’Ansart mourut.

Les béliers étaient les pompes qui servaient à propulser l’eau dans la réserve du châteaux d’eau. Ils datent des années 1930. Le système hydraulique de pompe usait sept fois plus d’eau pour la force de propulsion que d’eau d’utilisation.

La création d’une ligne de chemin de fer reliant la région sidérurgique athusienne à la Meuse fut décidée par le Ministère des Travaux Publics en 1872, une dizaine d’année après l’ouverture de la ligne du Grand Luxembourg, Bruxelles-Arlon (1859).
Le tronçon Signeulx-Florenville, avec point d’arrêt à Lahage (3 km du village !) fut ouvert au service des voyageurs le 26 mars 1879. C’est dans cette région que la ligne Athus-Meuse connaît sa plus forte pente, 16/1000, qui permet toutefois le remorquage en double traction diesel d’une charge de 1 800 tonnes. Cette ligne soulage fortement le trafic sur la ligne Bruxelles-Namur-Arlon.
L’électrification entière de la ligne date de 2006.

Petit pont construit au XIIIe siècle enjambant la Chevratte.
Jusqu’au XIXe siècle, ce lieu fut le départ du pèlerinage de la Paroisse de Tintigny, les paroissiens se rejoignaient par petits groupes pour rejoindre à travers bois Avioth en passant par Gérouville et Breux.

Lieux où différentes essences d’arbres ont été plantées par la commune de Bellefontaine lors du 100e anniversaire de la Belgique en 1930.

La baraque PAYAT est une petite maison forestière construite entre les deux guerres par un armateur anversois qui louait la chasse de Bellefontaine.
Elle a servi de maison de garde pour des agents des Eaux et Forêts allemands pendant la 2e guerre mondiale. L’électricité et le téléphone y furent installés, partant de Saint-Vincent.

Dans les bois de Maidgibois, le long du chemin, se dresse depuis 1677 la croix « Mouflan » érigée en pierre sinémurienne.

Monument dédié au lieutenant Richter et sept de ses hommes, originaires d’Alsace, cuirassiers français du 5e Régiment qui tombèrent à cet endroit le jour de la déclaration de guerre, le 10 mai 1940.
Le Conseil Général d’Alsace a offert ce monument constitué d’un bloc de grès rose alsacien.

Pont enjambant la ligne de Chemin de fer Athus-Meuse. Il a été construit en 1879 pour la mise en œuvre de la ligne de chemin de fer.
Détruit par les soldats français le 10 mai 1940, il sera reconstruit par l’occupant. De nouveau détruit par les résistants le 9 septembre 1944, il sera reconstruit à la libération. Il sera modifié lors de l’élargissement et de l’électrification de la voie en 1999.

Construite en 1875, la gare de Saint-Vincent - Bellefontaine a été fermée aux voyageurs en 1984 et partiellement détruite quelques années plus tard pour ne laisser que le local du signaleur.
Le bâtiment est devenu une seconde résidence.
Un incident technique survenu en cette gare à l’aube du 6 octobre 1947 fut à l’origine d’un terrible accident ferroviaire. Le tronçon de la ligne entre Meix-devant-Virton et Saint-Vincent est fort pentu. C’est une rampe de 16/1 000 sur les 7 km qui séparent les deux haltes. Le 6 octobre 1947, vers 5 heures du matin, un lourd train de marchandises venant d’Athus a connu une rupture d’attelage à Saint-Vincent. La moitié du train, soit 20 wagons, a dévalé la pente jusqu’à Meix et a percuté à une vitesse estimée à 150 km/h, la micheline « voyageurs » qui quittait la gare de Meix.
La catastrophe fit 5 tués et 5 blessés graves. La gare de Meix-devant-Virton fut littéralement pulvérisée par le « train fou ».

Reliant Reims à Trêves, cette voie de grande communication de quelque 200 km fut construite au premier siècle après JC, comme l’atteste la borne militaire retrouvée à Montauban.
La voie traversait Yvoix-Carignan, entrait dans l’actuelle province de Luxembourg par Chameleux-Florenville puis gagnait successivement Izel, Saint-Vincent, Bellefontaine, Poncelle, Ste Marie sur Semois, Étalle, Vance et Orlanum (Arlon), d’où elle fi lait vers le Grand-Duché de Luxembourg et Trêves, l’une des capitales de l’empire romain.

Calvaire créé en 1956 pour remercier la Vierge de sa protection pendant la guerre 1940-1945, offert par le Ministre Hubert Pirlot, propriétaire des bois de Maidgibois. La statue a été sculptée par Louis Thomas originaire de Sahier.

La Fontaine du Culot est un lavoir construit en 1885.
C’est un bâtiment fermé en pierre sinémurienne avec un toit à deux pans.
Il comporte 4 bacs intérieurs et 1 abreuvoir extérieur.
L’eau y coule toujours.

Cette sculpture fut réalisée par M. Gatien DARDENNE et inaugurée le 21 octobre 2007 par la commune de Tintigny.