Promenade balisée nr 6 : La Hardée et les Vingt-Deux

Départ de la promenade au pied de la rue Tavalle. Montez le sentier, appelé la Hardée, qui était jadis utilisé fréquemment par les charretiers et les troupeaux pour relier le village de Mons à la vallée.

L'église fait partie du réseau Eglises Ouvertes. Elle est ouverte tous les week-ends de 10h à 18h. Situé au centre du village de Souxhon, l’édifice datant de 1745 dégage un charme indéniable. A l’extérieur, au-dessus du portique, on remarque une ravissante statuette de Notre-Dame portant l’enfant. À l’intérieur, outre l’autel du fond du cœur, le banc de communion (1786) mérite qu’on s’y attarde. Il est en bois sculpté, provient du Limbourg et représente des scènes de l’ancien testament qui préfigurent l’eucharistie. On aperçoit aussi la statue du grand Saint, un buste en bois, placé sur une colonne en bois torsadé et fleuri dans le chœur de l’église et sur l’un des vitraux.

Petite particularité : c’est la seule église de la commune à posséder un carillon. Grâce aux subsides du Petit Patrimoine Wallon et à la générosité de nombreux donateurs, la paroisse a pu récolter les fonds nécessaires pour sa restauration en juin 2013. C’est Mr Olivier Baudri, artisan campanaire à Tellin qui a procédé au travail. Après plusieurs mois de composition par les élèves de l’Association campanaire wallonne, 7 mélodies ont été ajoutées à l’Ave Maria. On peut les écouter aux horaires suivants :
- Ave Maria tous les jours à 12h10 et 18h01
- Sur le pont d’Avignon mercredi à 13h01
- À toi la gloire samedi à 14h01
- Do, Ré, Mi, la perdrix samedi à 15h01
- Hymne à la joie dimanche à 14h01
De plus, pendant la période des fêtes de Saint-Nicolas et de Noël, il vous est proposé d’entendre :
- O grand St Nicolas les dimanches à 15h31
- Les anges dans nos campagnes les samedis à 16h01
- Douce nuit les dimanches à 16h01

N’hésitez pas à tendre l’oreille si vous passez dans les environs !

Au sommet se trouve une table pique-nique, prenez à droite le sentier qui part à travers champs pour continuer la promenade balisée nr 6. Au virage, prenez à gauche, entre les champs, le petit chemin. À la fin du sentier, continuez une vingtaine de mètres sur la rue qui monte puis tourner à droite vers la rue Boulboule.

Selon les informations de la Commission historique de Flémalle, ce lieu-dit était en 1716, « Bolleboulle » signalé comme un lieu arboré de pommiers. Mais Boulboulle, c’est aussi le nom d’un ancien charbonnage exploité à cet endroit à partir du 15ème siècle. À la fin du 19ème siècle, on comptait dans le hameau 5 maisons. C’est sans doute dans l’une d’elles qu’est né, en 1874, Eugène Laurent, dit Boulboule, fils de maçon. Bandit de grand chemin dès ses 18 ans, il était très connu dans la région. A plusieurs reprises, il fit de la prison et s’évada. Il allait alors se réfugier dans une grotte dans l’actuelle réserve naturelle de Chokier. Son surnom vient plus que probablement de ce lieu, mais aussi parce qu’il portait souvent un chapeau boule. Vous pouvez retrouver son histoire dans la brochure de la Commission historique "Flânons dans les rues de Flémalle" nr 4.

Installez-vous sur le banc à votre disposition et profitez d'un superbe panorama.

La cytise est un petit arbre à grappes jaunes dont l’ensemble est toxique. A la base, on ne la trouvait que dans le sud de l’Europe mais, depuis le 15ème siècle, elle est présente également dans nos régions. On l’appelle parfois « pluie d’or » ou « acacia doré ». Ce quartier a été bâti en 1959 et 1960 par la Société Nationale de la Petite propriété terrienne. Cette société avait été crée en 1935 pour tenter de freiner l’exode de la population vers les grandes villes. L’objectif était également de permettre aux revenus modestes de devenir propriétaire d’une maison familiale avec jardin.

Point culminant de la commune: 196 m d'altitude.
Panorama sur la rive droite de la Meuse jusqu'à la porte du Condroz.

Logement sur AIRBNB
Rue des Vingt-Deux - Flémalle.
Logement pour 4 personnes, en pleine campagne, non loin des grands axes.

Ancienne ferme superbement restaurée. Le nom de la rue et de la ferme, « les Vingt-deux », fait référence au tribunal qui portait ce nom au 14ème siècle. L’institution devait garantir les libertés liégeoises acquises. Le tribunal recevait les plaintes de personnes qui s’estimaient lésées par un magistrat ou autres officiers publics. Les 22 membres qui le formaient étaient choisis au sein des membres du Chapitre, de l’Etat noble et des bourgeois des grandes villes avoisinantes. Si vous continuez sur le petit sentier, vous jouirez d'un superbe panorama.

Endroit pour jouir d'un magnifique panorama grâce au banc placé sur votre itinéraire