Parcours des chapelles de la commune d'Arlon

La chapelle fait partie de l' hôpital militaire dès son ouverture en 1903. Elle est l'aumônerie militaire du site de 1903-1931. En 1931, l’hôpital est devenu une partie de la caserne baptisée Caserne Sous-Lieutenant Victor Callemeyn. En 1934, le 10° de Ligne se mue en régiment des Chasseurs Ardennais. En 1946, arrivée de l’Ecole d’Infanterie. Entre 1952 et 1955 de nouveaux quartiers sont construits ( Nouveau Callemeyn). L'ensemble du site est abandonné progressivement dès 1994 par l'armée. Depuis 2001, ce site acquis par un promoteur immobilier et la Ville d'Arlon suit une longue rénovation : tout d'abord, l'aile la plus récente a été convertie en appartements, et le "vieux" Callemeyn dont fait partie la Chapelle devient un lieu composé d'une restaurant, d'une Haute Ecole, d'une salle de sport etc. La Chapelle est destinée à devenir un lieu culturel. L'extérieur de la Chapelle a fini d'être restauré fin 2020. Elle est toujours sacralisée.

Chapelle datant de la fin du 17e siècle, édifiée en calcaire lorrain elle appartenait aux orfèvres de la ville, et servit ensuite de lieu de réunion de la confrérie Sainte Croix, corporation des métiers du bâtiment elle est la dernière des quelques chapelles que comptait la ville d'Arlon parmi lesquelles la Chapelle Saint Jean, Saint Eloi, Saint Rouge et la Chapelle de la Maladrerie. Construite en calcaire lorrain la chapelle Sainte-Croix fait partie depuis la fin du XVIIe siècle du paysage arlonais. Jusqu'en 1910, elle reste isolée au milieu des champs, aux côtés d’un lavoir public fort fréquenté. Son clocheton – au dessus du chœur – est surmonté d’une croix trilobée. Outre un portail sculpté de style Renaissance elle présente de nombreuses qualités patrimoniales qui lui ont valu d’être reprise à l’inventaire du Patrimoine monumental de la Belgique comme méritant classement (dernière chapelle de corporation à Arlon).

Sous une couverture d'ardoises, petit oratoire perpendiculaire du 19e siècle en moellons crépis et pierre de taille peinte. Ouverture axiale en arc brisé. Il y a calvaire pastillé dans le mur : Christ en croix entre la Vierge et saint Jean en partie supérieure. Au-dessous, représentation de saint Michel terrassant le dragon.

En l'année 1920, l'abbé Pierre Hennuy, premier titulaire de la paroisse de Waltzing, fit élever une chapelle à,la mémoire de deux enfants du village, morts au champ d'honneur, au cours de la guerre de 1914-1918.
Le plan fut dressé par l'architecte Lamy. La façade de la chapelle regarde vers le village. Une petite grille en fer ferme l'entrée.
Le nom des deux morts est gravé dans la pierre au-dessus de la grille d'entrée. Deux plaques en marbre noir, lettres dorées ont été ajoutées de part et d'autre de l'entrée donnant le nom des morts de la seconde guerre mondiale.

Chapelle reposoir consacrée au saint Curé d’Ars. La construction de la chapelle au Saint curé d'Ars fut essentiellement rendue possible grâce à l'impulsion d'un homme, l'abbé Roger Besseling, curé de Waltzing de 1955 à 1980. Les travaux de construction de la chapelle-reposoir ont débuté le samedi matin, à 7h, le 9 juin 1962, veille de la Pentecôte et ont été terminés le mardi 19 juin 1962.
Il construisit le reposoir à des fins processionnaires mais cette pratique ne survécut par au départ de l'abbé R. Besseling en 1980. Sous l'impulsion de l'abbé C. Bachelard, la pratique fut réhabilitée à partir de 2009 à l'occasion de la procession de la Fête-Dieu.

Chapelle en pierres entourée par un muret de pierres et d'une grille en fer forgé. Possède un toit en ardoises en double pente, le pignon fait face à la rue et est percé d'une ouverture avec portes double battants en bois.
L'autel de la chapelle est dédiée au Coeur douloureux et immaculé de Marie, Reine de l'univers.

Chapelle de style néo-roman édifiée «À LA / MEMOIRE / DE / GODEFROID KURTH» comme inscrit en épargne au tympan. Construction de plan rectangulaire en calcaire local et pierre de taille blanche. Façade-écran sommée d'une croix grecque et ouverte dans l'axe d'un portail en, plein cintre sur colonnes semiengagées. Éclairage latéral par deux travées de fenêtres en cintre sur colonnettes engagées. Bâtière d'ardoises.
Godefroid Kurth est né à Arlon le 11 mai 1847 de père allemand. Il ne commence à apprendre le français qu'en entrant à l'école primaire. Professeur à l'université de Liège, il peut être considéré comme le père de la critique historique moderne en Belgique. Fervent catholique, il a contribué à créer le mouvement social chrétien. Il est mort à Asse le 4 janvier 1916 des suites d'une pneumonie. À sa demande, il a été enterré dans le cimetière de Frassem cinq années après son décès.

Chapelle adossée à la travée extérieure de l'alignement de la ferme, du 19e s. ouverte par un portail en accolade. Elle contient une croix en pierre.

Petite chapelle dédiée à la Vierge (statue Notre-Dame de Banneux?) crépie de blanc fermée par une grille

Chapelle à l'arrière des bâtiments du moulin, à l'orée du bois, elle est séparée par la rue du reste du moulin. Sous une bâtière d'ardoises, chapelle crépie de plan rectangulaire du 18e s. sur des bases plus anciennes (?). Accès axial par une porte appareillée, en cintre, ourlée d'un listel, avec impostes et clé passantes. Initiale «K K» sous le monogramme christique, à la clé, rappelant probablement Karl Klein ou Charles Petit (décédé en 1769) de Keispelt,occupant les bâtiments à partir de 1762 et les interventions considérables desquelles il dut s'acquitter pour restaurer le site.

Chapelle, dédiée à Saint Willibrord. Sa construction remonte sans doute au 17e s., avec une importante restauration au 19e siècle (1887). Saint Willibrord est non seulement le patron du Grand-Duché de Luxembourg, mais il est aussi le saint titulaire du petit village de Guirsch près d’Arlon. Il y a bien longtemps, ses habitants avaient fait vœu de se rendre à Echternach, chaque mardi de Pentecôte, pour participer à la fameuse procession qui lui est dédiée. En 1692, le pape Innocent XII a relevé le village de ce vœu, sous condition qu’une procession en l’honneur de Willibrord s’y déroule le lundi de Pentecôte. Depuis lors, la tradition ne s’est pas perdue.

Édicule de style néo-gothique en calcaire appareillé de la fin du 19e s. Construction empattée, de plan rectangulaire, fermée par un chevet à trois pans, éclairée latéralement par une fenêtre en arc brisé sur seuil saillant. Façade à pignon débordant, épaulée de contreforts corniers à talus, percée dans l'axe d'une entrée en arc brisé doublé d'un larmier sur culot. Même type d'encadrement pour la niche concave creusée au-dessus. Baie de passage ouvrant le chevet, sous un porche, et menant aux caveaux de la famille. Couverture d'ardoises.Chapelle de la famille Wykerslooth de Rooyesteyn. En 1866, le baron de Wykerslooth de Rooyesteyn épousa la baronne de Marches et devint le nouveau maître des lieux.

Chapelle du 19e siècle, percée d'un arc brisé de brique (restauration) sur des piédroits de pierre de taille dédiée à la Vierge Marie, sous un couvert d'ardoises, peinte en blanc à la suite du muret et du pignon de la ferme. Vous pouvez remarquer sur la façade de la ferme, un Christ en croix de facture populaire en grès du 19e siècle

La chapelle Saint-Aubin, construite en 1732, fait l'objet d'un arrêté de classement du 28 mai 1973 en tant que monument. Le bâtiment à une seule nef est surmonté d'un clocher à base carrée. Son plafond est latté. En 2016, d’importants travaux de restauration sont entamés, et ils sont inaugurés le 16 juin 2018 en présence des autorités communales et de la fabrique d'église. La chapelle est inaccessible, mais une partie de la statuaire est visible au sein l'exposition permanente de l'art religieux du musée Gaspar d'Arlon.

Petit édifice de plan rectangulaire légèrement empatté, en calcaire local et pierre de taille blanche. Date de «1884» donnée au chevet. Façade ouverte d'un arc mouluré en tiers-point pour l'accès, surmonté d'une niche concave grillagée, timbrée d'une couronne royale et occupée par une statuette moderne de la Vierge. Couverture de fibrociment piquée d'une croix à l'avant. Chapelle appartenant à la famille Muller d'Heckbous.

Petite chapelle solitaire où est vénérée Notre-dame des Sept Douleurs. Édicule de plan rectangulaire terminé par un chevet semi-circulaire. La construction date vraisemblablement selon l'inscription de «1671» donnée en épargne au chevet, dans un cartouche soigneusement ornementé, surmonté d'une croix ouvragée. Une grille en fer forgé avec l'inscription "François Simonet de Clairefontaine 1862" sépare le choeur de la nef. Celle-ci serait un don de François Simonet (forges de Clairefontaine).

Chapelle inaugurée et bénite au cours de l'automne 1952, elle est dédiée à Notre-Dame de Fatima en reconnaissance pour une grâce obtenue.La chapelle Notre-Dame de Fatima du Lingenthal deviendra une chapelle privée vouée à la dévotion des fidèles et ne permettant pas la célébration de la Sainte Messe de façon habituelle. La messe y est célébrée chaque année le 15 août, jour de l'Assomption de la sainte-Vierge. En 2005, la paroisse fut choisie pour recevoir une statue de Notre-dame de Fatima.

Édifice de style néo-roman en calcaire local Les pierres de taille blanche proviennent de Mertzig et de Larochette. il s'agit d'une construction mononef greffée d'absides semi-circulaires. Elle présente une façade en pignon débordant surplombée par un clocheton à courte flèche octogonale. Les ouvertures sont cintrées sous cordon-larmier. Les plans ont été dressés par l'architecte Charles Arendt.

Chapelle de la Sainte Famille construite en 1930 en face du château, elle est également appelée chapelle Saint-Joseph.

Petit édifice rectangulaire en béton couvert d'une bâtière en ardoises. L'entrée surbaissée est protégée par un portail métallique à deux battants partiellement orné de verres multicolores.Une croix en béton repose au sommet de la toiture. Au cours de la première guerre mondiale, Monsieur Rollin, gendarme de profession, a servi comme soldat sur le front de l'Yser. Lors des nombreux combats, ayant assisté à la mort de nombreux de ses compagnons d'armes, il a alors fait le voeu de bâtir une chapelle s'il sortait vivant du conflit. vers le milieu des années trente, il fait bâtir sur son terrain ce petit édifice religieux. Elle renferme en son sein une petit statue. Elle a été financée par la contribution des anciens habitants du village. Pour cause d'utilité publique et dans le cadre du réaménagement de la voirie, cette chapelle et une petite partie de la propriété Rollin sont devenues propriétés communales.

Sous une couverture d'ardoises, petit oratoire perpendiculaire en moellons crépi en blanc. Il s'agit d'une chapelle commémorative dédiée au Sacré-Coeur, construite en 1924 par le fils d'une miraculée, Camille Stoffel-Bestgen guérie à Lourdes. La famille Stoffel était propriétaire du château.

Sanctuaire d'époque romane ou de style roman, jadis entouré d'eau sur au moins trois côtés, caractérisé par l'étagement de ses volumes. Millésime au-dessus de l'entrée dans l'inscription épargnée «IHS MRA 1634», date de la construction, probablement sur des bases anciennes ou d'une restauration. Cette église se trouve au croisement des deux rues qui déterminent le village. La porte d'entrée de la chapelle mentionne la date de 1634, mais la construction originale remonterait au 10ème siècle. Jadis, cette chapelle était fortifiée. Elle était entourée d'eau sur au moins trois côtés et permettait à la population d'y trouver refuge. Elle connut, entre autres, d'importants aménagements en 1876-1877, sur les plans de l'architecte provincial J. L. Van de Wyngaert. La fontaine en fonte qui se trouve devant l'église atteste des aménagements réalisés pour apporter l'eau courante dans les villages au cours de la seconde moitié du 20ème siècle. N'oubliez pas de regarder la poignée de la porte, elle est en forme de main.

Petite chapelle privée.

Sous batière d'ardoises, modeste édifice rectangulaire en moellons chaulés, percé d'un portail en plein cintre. Un pèlerinage se déroulait le 1er mars, fête de Saint Aubin. On partait de Toernich et de tous les villages environnants, vers la chapelle de Sesselich où le curé de Wolkrange présidait un office. L'objectif de ce pèlerinage était d'obtenir une protection pour les cochons contre les maladies. Le Saint, qui figure dans la chapelle, est représenté avec un cochon à ses pieds. Ce pèlerinage était très suivi dans la région, car, à l'époque, on élevait des cochons dans pratiquement toutes les maisons.

Sous toiture d'ardoises à croupette, petit édifice mononef de deux travées soulignées de contreforts. Chevet à trois pans, éclairé au centre par une baie en plein cintre. En façade, portail en plein cntre sur impostes (celle de gauche millésimée "1617") et à clé saillante millésimée "1723". Sur son faîte, on trouve une grande croix métallique surmontée d'un coq.

Chapelle dédiée à la Vierge-Marie

Chapelle privée attenante à la maison.

Petit édifice en pierre et briques avec un toit en double pente en ardoises, le pignon fait face à la rue et est percé d'une ouverture arrondie avec porte double battants. Au faîte du toit, se dresse une croix de métal portant un disque rayonnant.

Chapelle Schröder-Maringer : petit édifice peint en blanc avec un toit en double pente, le pignon fait face à la rue et est percé d'une porte arrondie à double battants. Les façades latérales sont ornées d'une fenêtre murée surmontée d'une ogive en arc brisé. Au faîte du toit, se dresse une croix de métal portant un disque rayonnant.

Petit édifice peint en blanc avec un toit en double pente, le pignon fait face à la rue et est percé d'une ouverture arrondie avec porte double battants style saloon. On peut apercevoir une statue de la Vierge et du Christ. Au faîte du toit, se dresse une croix de métal portant un disque rayonnant.

Petit édifice en pierres peint en blanc avec un toit en double pente en ardoise, le pignon fait face à la rue et est percé d'une ouverture arrondie avec portes double battants peintes en gris . Toiture en bâtière, le faîte est piqué d'une croix en fer forgé. En 1934-1936 a lieu la construction de la chapelle en l'honneur de Saint Donat de Münstereifel, situé au centre dans une simple niche, on le reconnaît à son habit romain et la foudre qu'il tient en main. En effet, c'est pour se prémunir de la foudre que ce saint est prié. La collecte de financement a été faite par deux jeunes filles.

Rue des Faubourgs, 2
6700 Arlon
+32 (0)63/21 63 60
info@ot-arlon.be

Ouvert 7j/7 :
Du lundi au dimanche de 9h30 à 17h
En hiver (du 2/11 au 31/03) ouvert le dimanche de 10h à 14h