Mousty - Limauges

Classée en 1952, l’église de Mousty cache derrière son habillage 18e siècle un édifice très ancien dont la construction remonterait au premier quart du 11e siècle. Elle possède trois particularités : son plan similaire à celui d’un monastère ; sa crypte creusée sous le chœur, espace de vénération des reliques pour les pèlerins et les malades, dotée d’un riche mobilier, dont la statue de Saint Denis décapité ; et enfin une colonie d’oreillards, ces petites chauves-souris aux oreilles presque aussi longues que leur corps, qui niche dans les combles en été. Près de la fontaine se trouve un beau tilleul. Face à l’église, on peut voir la salle paroissiale, ancienne gendarmerie et relais de poste.

Long bâtiment en brique abritant autrefois des tanneries, la mégisserie a fait l’objet d’une rénovation en profondeur et abrite des logements à loyer modéré.

Quand vous êtes dans la rue du Ry, la première rue cyclable de Wallonie, vous marchez sur le Ry de Négry. Cet affluent de la Dyle n’est quasi pas visible pour le public : soit il est vouté, soit il passe dans le fond des jardins. Il peut toutefois être observé à deux endroits : soit au petit pont situé sur la place du Centenaire à l’entame de l’avenue des Vallées, soit à la source de la rue Clovis Dumont. Cette source, restaurée dans les années 2010, est munie d’une pompe à bras.

L’autre source du Ry de Négry se situe dans le jardin d’une maison située à l’angle de la place du Centenaire et de la rue du Champ d’Enfer. Sur la clôture vous pourrez voir un panneau “Jardin Nature”, indiquant que ce jardin fait partie du Réseau Nature de Natagora.

Le Réseau Nature Natagora
Le Réseau Nature Natagora compte en 2024 plus de 2000 signataires à travers la Région wallonne et la Région bruxelloise. Ceci représente 1176 hectares d’espaces verts gérés en faveur de la biodiversité par des particuliers et collectivités et représente autant de couloirs écologiques où les espèces peuvent de plus en plus facilement voyager.

Ce chemin creux au relief encaissé est un bois miniature avec des chênes, des acacias et des charmes. Il joue un rôle essentiel dans le maillage écologique et sert de liaison entre différents massifs boisés du territoire communal. Depuis 2015, Dominique Gilis, cet « arrondisseur d’angles ou ponceur de rondins » a créé et installé de nombreuses sculptures en bois dans l’optique de faire prendre conscience à tout un chacun de la fragilité de ce type de biotope.

A droite et à gauche du chemin, le sable a été autrefois exploité. À droite, la carrière est aujourd’hui totalement comblée. À gauche, elle est en cours de remblayage depuis les années ‘90.

Sur le plateau, le paysage s’ouvre. Au loin, vous pouvez apercevoir le château d’eau de Blocry. Le début du chemin 24 présente un beau vestige de haie qui abrite l’une ou l’autre superbe aubépine et pas mal de ronces. Ces sites sont intéressants car ils offrent gîte et couvert à bon nombre d’espèces : hérissons, oiseaux… Les bornes blanches en béton balisent le chemin pour éviter qu’il ne disparaisse. C’est le domaine des grandes cultures, des lièvres, des alouettes et des perdrix.

Avant le carrefour avec la rue Croix Thomas, vous croisez un panneau “ Zones de prévention de captage”. En 2003, deux périmètres de prévention (un rapproché et un éloignée) ont été déterminés autour du captage de Céroux en vue d’y réglementer les activités. Le puits, foré à une profondeur de 54 m, permet de capter une moyenne de 6 m³/h (1000 m³/semaine) d’une eau de bonne qualité. Des analyses sont effectuées tous les mois pour contrôler divers paramètres dont la teneur en nitrates. Même si celle-ci respecte les normes, l’eau captée est mélangée avec de l’eau du réservoir de Sauvagemont pour abaisser la teneur en nitrates de l’eau distribuée.

La chapelle est accompagnée d’un tilleul planté dans les années 2000 par OLLNature (anciennement Plan Communal de Développement de la Nature). La sagesse populaire veut que les orages soient disloqués à ce niveau. Pour limiter les problèmes de coulées boueuses du vaste bassin versant, la Ville a installé plusieurs centaines de mètres de fascines dans les champs en aval. Il s’agit de fagots de bois mort ou de paille qui vont retenir les terres et freiner la vitesse de l’eau.

Ce chemin est fauché tardivement comme plusieurs km de talus sur le territoire communal pour les rendre plus accueillants à la vie sauvage. Mis en œuvre en 2000, ce plan porte aujourd’hui ses fruits en termes de biodiversité.

Ce hameau fut le berceau de Céroux et il doit son nom au puits creusé à côté de la chapelle Sainte-Catherine. Sur votre gauche, vous remarquez deux belles fermes en brique, construites au 19e siècle par la famille Rauscent, identiques à celle réalisée par la même famille à Pinchart. L’une est toujours en activité tandis que la seconde est convertie en logement. Les prairies sont occupées par plusieurs couples de chouettes chevêches et de chouettes effraies. Pour nicher, la chevêche recherche des arbres creux ou des bâtiments.

Le chemin n° 22 traverse les champs. Sur votre droite, à 500 m du chemin, dans les prairies à l’arrière d’une ferme récente vous pouvez admirer un alignement d’une vingtaine de saules taillés en têtard. Cette taille permettait de constituer du bois pour le chauffage, ce qui leur donne une forme caractéristique étrange, d’où la multiplicité des désignations : arbres en tête de chat, trognes…

La rue de la Briqueterie a été bétonnée dans les années 2010 dans le cadre de la mise en œuvre des premiers chemins cyclables d’Ottignies-Louvain-la-Neuve. De la briqueterie, il ne reste aujourd’hui que quelques vestiges de murs cachés dans un petit bosquet de saules marsaults et prunelliers. Les géants du quartier, Jean-Joseph et Charlotte, ouvriers des briqueteries du quartier Bon Air, sortent à l’occasion de diverses manifestations folkloriques.

Ce chemin creux de type forestier est réservé aux modes de transports doux et aux sculptures en bois de Dominique Gillis. Les espèces dominantes sur les talus sont le chêne, le frêne et l’érable sycomore. On y trouve aussi quelques fleurs typiques des sous-bois comme la benoîte, le géranium « herbe-à-robert » et la ronce. Le sol est couvert d’un tapis de lierre grimpant et de lierre terrestre. Ne les confondez pas... Le lierre terrestre est comestible et permet de faire de nombreuses préparations. Le grimpant, bourré de saponine est toxique mais permet de réaliser une lessive zéro déchet, gratuite et écologique grâce aux vertus moussantes et détergentes.
Pour en savoir plus : maisondd.be