La route des points de vue - Nassogne

La collégiale Saint-Monon, son vieux cimetière et l’allée de tilleuls plantés en 1803 sont classés par la Commission des Monuments et Sites. La collégiale fut restaurée en 1948-1949 et selon le chronogramme au-dessus du porche de l’entrée, le bâtiment actuel date de 1661. Le choeur et l’abside sont de styleroman du 7e s. et la nef fut également reconstruite en 1661.Un panneau didactique à l’entrée de la collégiale raconte l’histoire de saint Monon, moine écossais venu évangéliser nos ancêtres vers l’an 600. La collégiale renferme la châsse contenant les reliques du saint, patron invoqué par les agriculteurs qui voient en lui un protecteur du bétail et des cultures.Chaque année (le dimanche qui suit l’Ascension), la châsse est transportée de la collégiale vers la chapelle Saint-Monon lorsde la procession des Remuages. Les pèlerins, en majorité des agriculteurs, frottent la châsse avec des poignées d’herbe ou des branches d’arbustes, qu’ils donneront ensuite à manger à leurs animaux, espérant ainsi les protéger pour toute l’année.

Au 19° siècle, Nassogne comptait 12 puits avec un bac pour abreuver le bétail et rincer le linge. Aujourd'hui, il en reste 5 qui ont été joliment restaurés.

Depuis cette aire de pique-nique, direction ouest, admirez un très beau panorama sur la vallée de la Hedrée, petit ruisseau, affluent de la Wamme.
Dans le hameau de Hedrée, des vestiges de vignes témoignent d'une certaine activité viticole, sans doute sous l'empire romain.
C'est le long de l'axe qui suit la N4, dont le tracé est très visible au creux de la vallée, que l'armée allemande a tenté une ultime percée vers Marche-en-Famenne, en décembre 1944.

Charneux, village de l'entité de Nassogne, aux allures de village de montagne. Traversé par l'antique voie qui allait de Rochefort à La Roche, le village s'accroche depuis des siècles sur le versant est de la vallée des Grandes Invasions. C'est en effet le long de l'axe que suit la N4 que nombre d'incursions armées ont eu lieu, notamment l'ultime tentative de percée de l'armée allemande vers Marche en décembre 1944.

Dans un premier temps, la chapelle-église Saint-Antoine de Padoue fut construite vers la fin du 17e siècle, suite à un vœu fait à Saint-Antoine par des parents qui, ayant égaré leur enfant dans les bois, le retrouvèrent endormi sur les bords de la Wamme.
L'église, de type néo-gothique, fut construite en 1871 d'après un projet de 1866, en remplacement de la chapelle érigée en 1702 en l'honneur de Notre-Dame Consolatrice des Affligés et de Saint Antoine de Padoue.

Le village de Roy fait partie de la commune de Marche-en-Famenne. Il est principalement constitué de maisons et fermes en grès et pierres bleues et offres de très beaux points de vue.

En 1792, Chateaubriand, engagé dans les armées favorables au retour du roi de France et blessé, fuit la France et s'arrête "Au Zéro", dans une des auberges de l'époque, où il est soigné par une habitante de l'endroit, appelée "Mémène", avant de continuer son périple vers l'Angleterre. L'écrivain évoque cette traversée de l'Ardenne dans ses Mémoires "d'outre-tombe".
"Le Zéro", petit bourg composé de quelques habitations et auberges, était situé le long de la principale voie de communication de l'époque. Vers 1826, Guillaume d'Orange, roi des Pays-Bas et souverain de nos régions depuis 1815, souhaita améliorer la voie de communication entre Bruxelles et le Luxembourg et, plutôt que de moderniser le chemin du "Zéro", un nouveau tracé fut aménagé dans la vallée de la Wamme. C'est celui-là que suit la N4 d'aujourd'hui.
La stèle que l'on voit aujourd'hui a été inaugurée par l'ambassadeur de France en 1948.

Bande est un des villages de la Commune de Nassogne.

La 1ère mention du village remonte à 1189 dans une bulle du pape, Lucius III, où il confirme que la villa de Bandres dépend de l'Abbaye de Saint-Hubert. Au 17e siècle, la forêt fut partagées entre l'Abbaye de Saint-Hubert et le Comté de la Roche. En 1741, l'Abbaye céda une partie de sa part de la forêt aux habitants de Bande. La population en utilisa les nombreuses ressources et connut ainsi davantage de prospérité.

Le village est situé sur éperon schisteux qui surplombe le Bonnier, affluent de la Wamme. Ce petit cours d'eau a permis au village de se développer en fournissant l'énergie nécessaire au bon fonctionnement des fourneaux, scieries, moulins et carrières qui se sont implantés le long de ses rives à partir du 16e siècle. Le village compte quelques fermes en long de grès et calcaire du 19e siècle et de petites fermes en colombage.

Son église, l'église Saint-Jacques, est un édifice néo-classique, construit entre 1840 et 1844, qui fut agrandi en 1907.

Cette chapelle du 19e siècle, précédée d'une drève bordée de tilleuls, se singularise par son clocheton carré, typiquement alpin. La légende raconte que la chapelle fut bâtie à l'endroit où se trouvait jadis un château qui abritait des bandits qui rançonnaient la population et les voyageurs.

La petite chapelle en contrebas de la Salette est datée de 1852.
On raconte qu'une jeune dame qui ne pouvait avoir d'enfants promit de faire construire une chapelle si elle enfantait. Elle eut une famille nombreuse mais ne réalisa pas sa promesse. Après sa mort, tous les soirs, on entendait des gémissements, on voyait des ombres. La famille fit construire la chapelle et tout redevint calme.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, au cours de la bataille des Ardennes, le village fut le théâtre d’un massacre perpétré par une unité allemande. Le 24 décembre 1944, 34 hommes âgés de 17 à 37 ans, des civils habitant le village ainsi que des élèves du petit séminaire de Bastogne, qui avaient fui les combats qui se déroulaient dans cette ville, furent tués de sang-froid par des soldats allemands ou des collaborateurs ayant revêtu l’uniforme nazi. Ces militaires cherchaient, semble-t-il, à venger la mort d'officiers allemands attaqués par des maquisards sur la route Marche-Bastogne en septembre 1944. Un jeune homme, Léon Praile, qui avait à plusieurs reprises incité vainement ses camarades à tenter l'une ou l'autre fuite ou rébellion, parvint à échapper à ses gardiens avant qu’ils ne puissent l’abattre et se cacha. Les corps ne furent découverts que le 12 janvier 1945 lorsque les troupes britanniques du 9e Bataillon Parachutiste libérèrent le village pour la seconde fois et que Léon Praile sortit de sa cache et relata les faits dont il avait été témoin. Les soldats anglais nettoyèrent les corps gelés pour les restituer à leurs familles. Ce sont eux encore qui, à l'initiative de leur chef, retardèrent leur départ du village pour transporter les cercueils et rendre les honneurs aux victimes le jour de leurs funérailles. Un seul auteur des faits, Ernst Haldiman, un citoyen suisse membre du Sicherheitsdienst, put être identifié. Après la guerre, il fut arrêté en Suisse et condamné par un tribunal de guerre à 20 ans de prison.

Le massacre fut également évoqué dans un témoignage donné le 4 février 1948 au cours du procès de Nuremberg.

Pour accéder à ce mémorial, vous pouvez garer votre véhicule dans le parking sur votre droite à la sortie du village. Ensuite, vous empruntez le tunnel sous la N4.

Non loin du château de Ramais se trouve une magnifique drève de tilleuls (propriété privée). Cette allée, classée remarquable, s’étire sur plus de 1000 m et compte 318 pieds de tilleuls plantés vers 1900.

Le château fut construit en 1613 par Gilles de Mozet. Le portail est surmonté d'une pierre aux armoiries de la famille Mozet-Waha. Jusqu'au début du 19e siècle, le château était entouré de fossés. L'ensemble forme un quadrilatère composé d'une maison seigneuriale et d'une ferme en ruine. La famille de Ramaix acheta le château vers 1885. Ce dernier à beaucoup souffertlors de l'offensive des Ardennes en 1945. La quasi-totalité du site fut incendié et seule une partie fut restaurée en 1946. L'ensemble est classé par la Commission des monuments et sites depuis le 28 août 1947. Aujourd'hui, la propriété est gérée par la Fondation Roi Baudouin.

Le village de Grune est situé au sommet d'une colline et domine les vallées de la Wamme et de la Wassoie. Une borne (la borne des 5 communes) plantée en 1759 à l'extrémité sud du village, non loin du point culminant près de la Fontaine au Stock (563 m), marque les confins des bois de Nassogne, Freyr, Grune, Bande et Sainte-Gertrude, d'où les cinq majuscules gravées dans la pierre.

Les anciennes constructions, datant pour la plupart du 19e et du début du 20e siècle, sont soit en pierres de grès extraites d’une carrière dans le Bois de Grune, soit en colombage et torchis, ou encore en briques cuites à l’ancienne briqueterie de Harsin ; la brique étant considérée à l’époque - paradoxalement - comme un matériau plus noble (certaines façades sont en briques, alors que l’arrière et les pignons sont en pierres du pays …).

L’histoire du village est intimement liée à celle de son château qui fut le siège d’une seigneurie hautaine se relevant en plein fief de la Cour féodale du comté de La Roche. Le château de Grune (propriété privée), dont certaines fondations sont datées de la fin du 13e siècle ou du début du 14e siècle, fut reconstruit en 1613 et subit maintes transformations au fil du temps. L'ensemble forme un quadrilatère, composé d'une maison seigneuriale et d'une ferme (du début du 18e siècle) en ruines. Cette ancienne maison fortifiée, classée depuis 1947, est implantée dans un parc aménagé à l'anglaise, avec des espèces d'arbres rares, parfois centenaires.

Non loin du château se trouve une magnifique drève de tilleuls (propriété privée). Cette allée, classée remarquable, s’étire sur plus de 1000 m et compte 318 pieds de tilleuls plantés vers 1900.

Le château d'eau a été construit en 1928. Repeint et décoré fin des années 90 par Serge Nanson, on y découvre les animaux aquatiques et migrateurs de la région.
L'étang "Les Goffes" est le rendez-vous des pêcheurs.

On entend parler de Nassogne depuis l'an 600 et le village devrait son nom à une petite fontaine appelée "Nassonia". A cette époque, un moine écossais du nom de Monon vint évangéliser la région. L'histoire raconte que le missionnaire fut frappé à mort entre 630 et 645. Vers 687, Pépin de Herstal, dit le Bref, rehaussa l'église, où le tombeau du moine écossais attirait la vénération de pélerins, en y fondant financièrement un chapitre de chanoines, l'église devenant alors collégiale.

Le Fourneau St-Michel est un remarquable ensemble architectural implanté au cœur de la forêt d'Ardenne. Il est consacré à l'architecture et au mode de vie de l'Ardenne d'autrefois. Un musée et des bâtiments témoignent aussi de l'industrie du fer au 18e siècle. Des habitations, des fermes, une école, une chapelle ont été transplantées dans un parc, avec une grande rigueur scientifique pour témoigner de l'architecture rurale traditionnelle du sud de la Wallonie. Un exceptionnel haut-fourneau du 18ème siècle témoigne de la sidérurgie ancienne. Il est construit par le dernier père abbé de St-Hubert, Dom Nicolas Spirlet. Vous pouvez également profiter des aspects récréatifs et culinaires dans ce site ressourçant puisqu'une plaine de jeux est située en plein cœur du domaine. Par ailleurs, le site présente un intérêt indéniable pour la flore et la faune de nos régions, par la grande diversité des espèces recensées.

Le Musée du Fer est établi sur le site d'un monument classé du patrimoine industriel, unique haut-fourneau au charbon de bois conservé in situ en Belgique. Découvrez les techniques de fabrication de la fonte et appréciez l'importance et l'usage du fer dans la vie quotidienne d'autrefois à travers ces bâtiments, témoins remarquables d'une industrie du fer florissante en terre luxembourgeoise aux 17e et 18e siècles. Parcourez ce musée qui associe objets issus des collections du Domaine, animations interactive et vidéo instructives pour mettre en valeur le site sidérurgique et son haut-fourneau.

Les fontaines typiques en fer forgé ont été placées au 19e siècle à la suite de nombreux et violents incendies. Le village, empli de quiétude, vit au rythme des clapotis de l’eau. 

Le site des 'Pierres du Diable' est classé comme monument mégalithique et date de 2500 à 1500 avant Jésus Christ. Les pierres se trouvent à l’ouest du village de Forrières au lieu-dit 'Inzomet' (ce qui signifie 'au sommet') et sont les vestiges d'une construction mégalithique protohistorique.

Il y aurait eu autrefois six dolmens, sorte de tables composées chacune de trois pierres, soit un total de dix-huit pierres disposées en cercle. Actuellement, il n'en reste plus que six, les autres ayant probablement été utilisées pour empierrer des chemins.

Selon la légende, il s'agit là d’une charge de pierres qui aurait été perdue ici par le diable. La plus grosse pierre cacherait un trésor revenant à celui qui parviendrait à la soulever…

Les fouilles pratiquées en 1897 par A. De Loë ont mis au jour quelques silex, ainsi que des fragments d'os et de céramique.

Un panneau didactique (FR/NL) vous relate l'histoire du lieu et des pierres. Les "Pierres du Diable" se situent sur l'itinéraire de la 'Promenade de Cocher' (promenade balisée NG07).

Un ancien terrain marécageux transformé en parc où l’eau est omniprésente constitue la place du village de Forrière. Les nombreuses pierres visibles sur le site renvoient au passé du village, où l’extraction et le travail de la pierre ont connu leur heure de gloire.

Forrières, village de la Commune de Nassogne, est situé à l'intersection des deux grandes régions géologiques que sont la Famenne et l'Ardenne et est traversé par la Lhomme. "Ferario" était déjà mentionné dans des écrits datant de 746. Le développement du village dût beaucoup à la Lhomme. En effet, sa présence a permit la création d'une foulerie et d'une huilerie au 16e siècle, d'un moulin et d'une brasserie au 17e siècle, et enfin de deux scieries (une à bois, l'autre à pierre) et d'une saboterie aux 19e et 20e siècle. Les métiers artisanaux étaient également forts présents, comme en témoignait l'existence d'une clouterie, d'une fabrique de meubles, d'une fabrique de charbon de bois et des fours à chaux. L'ouverture de la ligne de chemin de fer Jemelle-Arlon en 1900 changea radicalement cette situation. Beaucoup de Forriérois s'engagèrent alors dans la société des chemins de fer, ou dans les administrations et les ministères, dont l'accès leur était plus aisé grâce au 'cheval de fer'.
L'arboretum, situé au lieu dit Coray a été créé en 1904 (en cours de rénovation). Une promenade balisée de 2,5 km vous emmène à la découverte de ce site de 6 ha.

L'arboretum de Forrières fait actuellement l'objet d'un projet de rénovation. Le sentier reste accessible mais ne comporte plus les éléments ludiques et didactiques à destination des enfants.

C’est au cœur de la Famenne, terre de brigandage et de légendes située aux portes de l’Ardenne Belge, que naquit la bière Saint-Monon en 1996. Ce breuvage tout droit sorti de l’imagination du plus jeune brasseur wallon de l’époque, Pierre Jacob, a rapidement acquis ses lettres de noblesses.

Aujourd’hui, ce sont 5 bières d’exception qui sortent des cuves de la brasserie, soulignées à l’international par de nombreux prix dont celui, prestigieux, de Chicago : Médaille d’Or lors du World Beer Championship.

La brasserie se visite le samedi et sur rendez-vous (durée : +1h).

saintmonon.be/

La fromageries d'Ambly produit des fromages au lait cru à pâte pressée (nature, au jambon d’Ardenne ou aux différents goûts aromatiques), de fromages frais (nature ou assaisonnés), de crèmes desserts, de croquettes de fromage faites maison.
Glace artisanale en cornet et à la boule en été. Après un baccalauréat en agronomie, Pierre-Xavier a réalisé un stage dans une coopérative biologique qui fabrique le Comté, la Tomme, le Morbier et la Raclette au lait cru, près de Besançon dans le Jura. Il part ensuite pour une formation à l’Ecole d’industrie laitière de Poligny en Jura. De retour en Belgique, il travaille comme fromager dans plusieurs industries wallonnes, toujours avec la ferme intention de créer son propre fromage. Voilà chose faite… avec les fromages qu’il vous propose: le Racleux, la Gourmande, le Fondant (nature ou aux fines herbes et mélange italien) et le Cendré ainsi que du fromage frais, des crèmes desserts et des croquettes de fromages.

Rue principale, 27
6953 Ambly
0474/47.58.67

lessaveursdupaysdemarche@outlook.com

Le village d'Ambly fait partie de la Commune de Nassogne. Il est situé à cheval sur la Famenne et l'Ardenne, Ambly offre de nombreux panoramas grâce à son relief fortement vallonné. Ce charmant petit village compte environ 400 habitants. On y trouve de nombreuses fermes en pierre du début du 19e s. très bien restaurées, ainsi que quelques maisons à colombages. L'église, dédiée à Saint-Jean-Baptiste, est un édifice néoclassique construit en 1855. On peut aussi y découvrir la chapelle Notre-Dame des Champs, les tombes de huit membres de la Royal Air Force et de la Royal Canadian Air Force, la brasserie artisanale 'La Saint-Monon' l'élevage de la Pépinette - promenades en attelages, la fromagerie,...