"Entre archives et nouvelles technologies" : découverte du centre-ville

Votre balade débute à l'Office du Tourisme, aujourd'hui abrité dans le bâtiment du Phare, le pôle culturel et touristique d'Andenne. Mais il n'a pas toujours eu cette vocation...

Auparavant, le bâtiment abritait les infrastructures de l’école normale (ENA) : salles de gymnastiques, réfectoire… et un bassin Art déco, l’un des derniers encore visibles aujourd’hui en Wallonie ! Construit dans les années 1930, il a connu de nombreuses occupations, notamment par les Allemands puis les Russes lors de la Seconde Guerre Mondiale

Après le départ des Russes, tout est à refaire. Les dégâts et détériorations causés par leur passage sont innombrables. Après la réhabilitation du site, la pose de portes en métal et l’installation de douches, le bassin est accessible aux étudiantes de l’ENA et de l’Ecole moyenne des filles, au début des années 50.
Par la suite, les élèves des écoles maternelles et primaires d’application s’y adjoignent. Les futures institutrices y trouvent une occasion de parfaire leurs méthodes d’éducation dans l’apprentissage de la natation à des élèves avec lesquels elles sont en relation sur le terrain de leur futur métier. Au début des années 60, les élèves du cycle supérieur primaire de l’ARA et du secondaire peuvent aussi disposer de ces installations.

C’est donc à l’ENA que nombre de jeunes Andennais ont appris à nager ! Cet établissement ainsi que l’ARA ont été les premiers centres culturels et sportifs de la Ville d’Andenne. Imaginez-vous : deux établissements officiels dans les années 60, pour une bourgade de +- 7000 habitants, dotés de 4 salles de gym, d’une piscine, d’un terrain de tennis et d’une salle de spectacles qui a accueilli nombre de représentations théâtrales, de conférenciers de renommées mondiales, des séances d’exploration du monde agrémentées de films exceptionnels…

Durant l’année scolaire 1967-1968, un superbe ballet nautique a été réalisé dans les installations de la piscine et a attiré la grande foule. Elle a aussi été le théâtre de nombreuses compétitions inter-scolaires.

Au milieu du 19ème siècle, il n’y a pas d’école communale officielle pour les filles à Andenne et depuis le départ des sœurs en 1843, personne n’ose en créer une.

Cette situation révolte le bourgmestre de l’époque, Félix Brun, qui veut alors ouvrir plusieurs écoles destinées aux filles. C’est lors du retour des sœurs en 1866, que Félix Brun va mener une lutte acharnée dans le but d’ouvrir des écoles d’enseignement supérieur réservées aux filles, une première à l’époque (les premières écoles moyennes pour filles ne virent le jour qu’à partir de 1881) !

Après de longues démarches du Bourgmestre de l’époque, une école maternelle, primaire et normale primaire voit le jour. Celle-ci est logée dans l’aile droite du casino en construction (l’actuel Hôtel de Ville !). Des Normaliennes issues de toutes les provinces francophones et même d’Anvers y étaient accueillies, si bien que le bâtiment devient vite trop petit !

Cela change en 1881, puisque l’Ecole est reprise en charge par l’Etat, qui annonce, par ordre d’utilité publique, la construction de bâtiments en dur et de pavillons destinés aux élèves de cette Ecole.

En 1912, après la visite du Directeur de l’Enseignement National, les bâtiments utilisés sont déclarés non-conformes. En cause, le manque d’hygiène, l’insalubrité des lieux d’aisance et des commodités, et l’internat jugé trop exigu.

En février 1936, les travaux qui donneront naissance aux bâtiments de l’École Normale que l’on connaît aujourd’hui débutent, après autorisation ministérielle. François Bovesse, Ministre de l’Instruction publique de l’époque, pose la première pierre. Les plans, eux, furent réalisés par Monsieur Léon Simon, dont une rue porte le nom dans l’axe commercial andennais.

Aujourd'hui, les bâtiments qui se trouvent devant vous abritent la section fondamentale de l'Athénée Royal Jean Tousseul.

Autrefois, on pratiquait les "Rogations", des processions accomplies par les Chanoinesses d’Andenne pour célébrer le Saint Sacrifice. Elles se déroulaient pendant les 3 jours qui précèdent l’Ascension. Les Chanoinesses débutaient leur périple à la Collégiale : le premier jour, elles montaient au Calvaire pour rejoindre ensuite la Chapelle des Tilleuls, le deuxième jour et la chapelle Saint-Roch (Rue Saint-Roch) le troisième et dernier jour.

Sur la photo que vous avez sous les yeux, les Chanoinesses franchissent la porte Sainte-Etienne, devant laquelle vous vous trouvez. Il est de tradition de dire que cette porte est le dernier vestige du monastère mérovingien fondé par Sainte-Begge. En réalité, la construction de ce monument date plutôt du 18ème siècle, l’époque à laquelle on trouvait sur la Place du Chapitre un vaste quartier entouré d’une enceinte. Véritable centre administratif, religieux et judiciaire de la Ville, il portait le nom d’encloîtres. La porte Saint-Étienne est l’une des entrées qui permettait d’y accéder, notamment pour les offices religieux.

La fontaine Sainte-Begge date du 17ème siècle (1637).

La fontaine comporte trois bassins : le premier est dédié à l’eau de boisson et de cuisine, le deuxième au bétail, et le dernier, que les lavandières utilisaient souvent, à la lessive.

La tradition orale nous rapporte une anecdote sur cette utilisation. Les lavandières du quartier auraient eu pour habitude de traverser la collégiale pour accéder aux bassins devant lesquels vous vous trouvez. Agacé par cette manie, le clergé aurait alors décidé de faire graver une épitaphe au-dessus de l’entrée droite de la collégiale. Cette inscription, encore visible aujourd’hui,précise : LES CHIENS HORS DE LA MAISON DE DIEU. Comme si la consigne n’était pas assez claire, on va même jusqu’à raconter qu’un garde était posté à cette entrée pour obliger ces dames, leur linge, leurs enfants et leurs chiens, à faire le tour…

Date de la photo : 1930

C’est en 1813 que Mère Julie, fondatrice des Sœurs Notre-Dame, fut alertée par l’ignorance de la jeunesse à Andenne. Elle s’y installa alors, suivie de ses filles, pour fonder le pensionnat Notre-Dame. Réservé aux filles, il était doté de plusieurs classes et connut un grand succès. Le pensionnat était une grande construction en pierre rassemblant deux maisons du 18ème siècle qui servaient de demeures aux chanoinesses. Elles quittèrent Andenne en 1843 suite à de nombreux différends pour y revenir ensuite en 1866. À cette époque-là, en effet, il n’y a pas d’école communale officielle pour les filles et après
le départ des sœurs en 1843 personne n’ose prendre la relève. Jusqu'à l'initiative de Félix Brun...

Aujourd'hui, les bâtiments abritent la section secondaire de l'Institut Sainte-Begge.

Saviez-vous que lors des festivités de la Pentecôte, cet établissement a été le théâtre de nombreux ballets aériens ? Retournez-vous et imaginez Monsieur Henry M. le raconter à travers ses souvenirs : "Le week-end de la Pentecôte, il y avait souvent l’ascension d'un ballon place du Chapitre. (...) Dès le matin, tout était sur les lieux: ballon, nacelle et toute l'installation de gonflement de l’aéronef au gaz car l'enveloppe contenait habituellement plus de 450 mètres cubes. Deux passagers, souvent Albert Damoiseau et Camille Limet, accompagnaient l'aéronaute. Quel moment que celui du "Lâchez tout!"

Jusqu'au début du 20ème siècle, les rues Hanesse et Charles Lapierre forment un seul axe : la rue Grande. Café, boulangerie, boucherie, mercerie… : comme son nom l’indique, elle constitue l’axe commercial du centre-ville.

Photo : grand rue entre 1904 et 1907

Jusqu'en 1914, il existait une rue Saint-Jean : elle était située entre la rue Charles Lapierre et la Place du Chapitre. Sur les photos d'archives, on peut apercevoir le café qu'elle abritait.

Cette magnifique maison de Maître habitait jusqu'en 2020, le Musée de la Céramique d'Andenne. Aujourd'hui le musée, qui a fusionné avec le Centre archéologique de la grotte de Scladina pour former l'asbl Espace Muséal d'Andenne, a pris ses quartiers dans le Phare où les 3 étages des collections permanentes vous propose une immersion dans l'histoire de la Ville dépuis la Préhistoire. Le bâtiment devant vous reste propriété du musée et abrite le centre de recherches et de conservation.

Jusqu'en 1959, ce magnifique bâtiment abritait les ans les bureaux du Notaire Wérotte.

Le magasin "Au bon marché" appartenait à Adolphe Delhaize. Ce magasin était réputé à Andenne et dans les villages limitrophes. On y vendait de tout, spécialement du lard d'Amérique et du pétrole. Le propriétaire, un pharmacien de Nivelles, avait épousé une fille Delhaize à qui appartenait le magasin. Ouvert le dimanche matin et en semaine de 07h du matin à 09h sur soir, il était tenu par les demoiselles Mathilde, Elise et Julia Hanne de Nivelles, assistées par Louise Bouhisse".

Adrienne Ramelot voit le jour et passe les quatorze premières années de sa vie chez Pierre et Gisèle. Sa maman, Elise, gère le commerce qu’abrite le bâtiment avec ses deux sœurs, Mathilde et Julia. « Le Magasin », comme on l’appelle, est une succursale de la Maison Adolphe Delhaise. À l’époque, la boutique est ouverte de 7h à 21h du lundi au samedi et le dimanche matin. Les fidèles clients affluent pour y faire leurs emplettes… même les plus têtus! Adrienne se souvient : « Le vinaigre, l’huile, l’eau-de-vie étaient débités au décilitre (1,2 ou plus) et le pétrole, ah! Le pétrole qui éclairait les habitations modestes et que, très souvent, les braves femmes venaient acheter au moment où la nuit tombait, car c’est alors qu’elles s’apercevaient que leur lampe était vide. Tante Mathilde avait beau leur dire que c’était dangereux de les servir à ce moment-là car elle devait, pour cela, s’éclairer elle aussi au pétrole puisqu’il n’y avait pas de lampe à gaz dans l’endroit où était entreposé le tonneau. Rien à faire. C’était toujours la même chose presque chaque jour. »

L’accès à l’eau a, de tout temps, été au cœur des préoccupations des habitants des centres-villes. Pour raccourcir les trajets des secours qui devaient auparavant se rendre jusqu’à la Fontaine de l’Ours en cas d’incendie, il fut décidé de construire une première fontaine dite du « Pairon ».

Elle fut construite en 1764. On ne sait pas exactement où. Elle était formée de huit bassins en pierre, placés sur deux rangs.

La deuxième fontaine est édifiée en 1859 pour remplacer la première. Sa construction a coûté 9000 francs, colossal pour l’époque ! Cette seconde construction est démolie en 1909 suite aux plaintes des riverains qui se plaignaient des fréquentes inondations dans leurs caves. La suppression de la fontaine s’explique aussi par installation progressive de l’eau courante dans les maisons.

La Place du Perron connaît alors presque 100 ans sans fontaine…Il faut attendre 1992, et les célébrations du 1300ème anniversaire de la ville, pour voir la construction d’une troisième fontaine au Perron. Cette
dernière que vous voyez aujourd'hui est l'œuvre de Guy Fortomme, elle rappelle en modèle réduit la forme de ses aïeules.

Sur la photo d'archive prise lors des Fêtes de Wallonie le 27 septembre 1981 à proximité de la Pharmacie actuelle, les habitants du quartier Léon Simon fêtent la plus ancienne commerçante du vieil Andenne, Madame Chevalier.

Suite à l’exécution de nombreux civils par les troupes ennemies, le 20 août 1914 reste une journée sombre dans les mémoires d’Andenne. Dans le centre-ville, plusieurs monuments rappellent ce triste épisode : sur la Place des Tilleuls, une plaque commémore cette terrible journée, tandis que les victimes reposent quant à elles dans le Cimetière des Fusillés, situé sur le quai du même nom en bord de Meuse. En 1920, l’aménagement du lieu est confié à l’architecte R. Garant et la sculpture du monument commémoratif à M. François. Le motif de la dalle représente l’ange de la Paix apportant aux innocentes victimes la palme du Martyr.

Cette plaque en pierre comporte l’inscription suivante : "N’oublions jamais… Sur cette place, le 21 août 1914, la population de la Ville fut brutalement rassemblée par les hordes teutonnes. Elle y assista à la plus sinistre tragédie de l’Histoire, entendit prononcer contre elle les sentences de mort par le bandit germain, vit assassiner contre ce mur trois malheureux innocents et partir pour le poteau d’exécution, le lugubre cortège des martyrs condamnés à mort sans jugement".

La photo d'archives illustre l'inauguration de la plaque en 1921 par le Bourgmestre de l'époque Camille Fossion

Construit entre 1864 et 1871 pour accueillir un casino, l’Hôtel de Ville abrite aujourd’hui la salle des mariages, les bureaux du Bourgmestre, de l’Echevin des Sports et des Travaux et de l’Echevin de la Culture et de l’Enseignement ainsi que le Service des Archives. Au premier étage, une salle des fêtes est destinée à la location pour des spectacles et autres activités.

Adeline Henin, née à Sclayn le 20 juin 1871, s’est mariée avec Armand Lallemand, lui aussi né à Andenne. Ensemble, ils ont deux fils, Georges et Léopold. Le 20 juin 1971, la Ville d’Andenne est en effervescence pour fêter en grande pompe sa centenaire (à cette époque, la première depuis bien longtemps !).

Le programme, composé de plusieurs activités (promenade dans les rues du centre-ville, messe à la Collégiale Sainte-Begge, …) est à la hauteur de cette citoyenne pas comme les autres.

Photo : Adeline Henin, qui a donné son nom à une rue du centre-ville, devant l'Hôtel de Ville lors des célébrations organisées à l'occasion de ses 100 ans.

Pegard est actif dans le domaine de la machine-outil depuis plus de 50 ans et est connu dans le monde industriel pour ses aléseuses précises et de grandes tailles. L'entreprise étudie et fournit des solutions sur mesure pour l’usinage flexible et grandes pièces de précision, offertes au client en tant que solution clef sur porte. Créée en 1937, la société est maintenant membre du groupe OGEPAR.

Depuis l'année dernière, les bâtiments abritent également le Pégard Hôtel. Installé et imaginé autour de l’usine Pégard Productics, encore en activité dans le centre-ville, il vaut le détour ! Cette empreinte industrielle transparaît à tous les étages de cet hôtel 3 étoiles, dont les 37 chambres affichent un design résolument moderne et industriel, dont les éléments de décoration retracent l’histoire de ce monument du patrimoine local.

Le cimetière des Fusillés est situé sur le quai du même nom. Autrefois, il s'appelait le quai Pastor, et a été rebaptisé en 1964 lors du 50ème anniversaire des massacres. Il se trouve à l’endroit où plusieurs dizaines de civils furent sauvagement exécutés contre un mur de briques qui a volontairement été conservé dans son état d’origine.

Constitué de deux grandes fosses communes creusées le soir du 21 août et le 22 août 1914 par des civils désignés de force par l’occupant, le "cimetière des Fusillés" renferme les corps des victimes abattues sur place ainsi que certains cadavres découverts en ville. Actuellement, il est toujours impossible de connaître le nombre exact de personnes inhumées dans ce cimetière.

Comme le montre la photo d'époque, de nombreux citoyens étaient présent lors de son inauguration le 20 août 1920.

L’histoire des dispositifs qui ont relié Seilles à Andenne à travers les âges est captivante : le premier pont connu à Andenne a, en effet, été construit par les Romains vers le deuxième siècle après Jésus-Christ ! Cette installation perdure jusqu’en 1152, lorsqu’elle est détruite pendant la Guerre de la Vache par les troupes du Prince-Evêque de Liège, alors en guerre contre le Comté de Namur.

Suite à cette destruction, un bac (bateau à fond plat) est installé pour relier les deux rives : il faut attendre 1853 pour qu’un nouveau pont voie le jour. De l’avis de tous, la nouvelle construction est très réussie ! Malheureusement, elle ne perdurera pas très longtemps : le 19 août 1914, le Génie belge prend la décision de le détruire pour ralentir la progression des troupes allemandes. Ces dernières installent alors un pont métallique qui verra le jour en 1915. En 1936, il est remplacé par un pont en pierre, détruit à son tour lors de la Seconde Guerre mondiale par les Belges. À la fin de la Guerre, une passerelle est installée, et en 1957, l’actuel pont Salvador Allende est enfin ouvert à la circulation.

Situé dans le centre-ville, le Parc Dieudonné est un espace vert qui relie le site commercial Godin, à proximité du Centre culturel et le centre-ville et ses 4 Coins.
Une table de pique-nique et une table pour des jeux d’échec et de dames viennent agrémenter ce lieu de détente. Il porte son nom en hommage à René Dieudonné, député représentant l’arrondissement de Namur et conseiller communal à Andenne.

Vous vous trouvez actuellement sur l'Avenue Reine Elisabeth : l'occasion de vous raconter un joli souvenir...

Le 8 août 1919, le centre-ville est en effervescence ! Selon les rumeurs, le Roi Albert Ier, la Reine Élisabeth et leurs enfants font route vers Andenne. Et en effet : vers 15h, la famille royale fait son apparition. Cette visite est lourde de sens puisqu’elle se déroule un an après la fin de la Première Guerre mondiale et 5 ans après les massacres d’août 1914 qui ont coûté la vie à 217 Andennais.Les Souverains sont accueillis par le Bourgmestre, Achille Simon, à l’Hôtel de Ville alors encore situé dans l’actuelle Maison des Associations.
Les veuves et les orphelins des martyrs leur sont présentés, puis ils se dirigent vers le Quai Pastor (actuel Quai des Fusillés) pour se recueillir. Quelques jours plus tard, le Roi Albert fera parvenir, en faveur des veuves et orphelins, 10.000 francs au bourgmestre d’Andenne et 3.000 francs à son collègue de Seilles.

Cette photo de la Place des Tilleuls a été prise avant 1914.

Il est difficile de se l'imaginer, mais autrefois, cet endroit n'était qu'une large prairie avec des champs. Au 19ème siècle, il y avait encore un grand verger entouré de quelques maisons et de la chapelle des Tilleuls (visible sur la photo), antérieure au 18ème siècle (on sait que celle-ci existait déjà en 1707).

En 1892, lors de travaux de voirie, cette chapelle a été démontée pour être reconstruite tout près du numéro 17 de l’actuelle place des Tilleuls. Elle fût ensuite vendue puis démolie en 1949. Le propriétaire, Marcelin Degée, récupéra la plupart des matériaux. Le bon Dieu de pitié qui s’y trouvait est maintenant placé à la collégiale Sainte-Begge. Cette chapelle était le point d’arrivée du 3ème jour des rogations.