Découverte de la cité du Coq de Jemappes

Le monument consiste en un obélisque de granite de 16 m de hauteur. À son sommet un coq en cuivre qui symbolise la puissance de la France révolutionnaire, tourné vers l’est fut inauguré le 24 septembre 1911 à l’occasion du Congrès international des Amitiés françaises. La sculpture fut détruite par les Allemands dès le 24 août 1914. Un nouveau coq réalisé par le sculpteur Charles Samuël fut installé sur l’obélisque le 21 mai 1922.

Épargné par la seconde occupation, il trône toujours en haut du monument, aujourd’hui au cœur d’une cité sociale appelée la cité du coq à Jemappes. Tout comme Waterloo, Jemappes - célébrant une victoire et non une défaite française - accueillera de nombreuses manifestations francophiles à partir de 1938. La date du 6 novembre devient celle de la célébration de l’amitié franco-wallonne. Une cérémonie se tient tous les ans à son pied.

Les terres du « Campiau » signifieraient pâturages. Durant la période d’extraction du charbon, il y eut jusqu’à 19 petits terrils sur le Campiau de Jemappes. La rue du Campiau a été ouverte en 1902 – 1903 entre la Grand Route et la rue Croisette. Les mineurs venant de Cuesmes traversaient ce lieu-dit pour se rendre à l’ancienne gare de Jemappes où ceux-ci déposaient le charbon pour l’envoyer, notamment, vers Condé en France.

Il s’agit de la partie du village où les premiers Jemappiens se seraient établis sur les hauteurs (Campiau serait une contraction de ‘camp haut’). En effet, des objets en silex taillés remontant à la plus haute antiquité y ont été retrouvés.

C’est un hommage au jumelage de Jemappes avec la commune française de Briare-le-Canal. Cette dernière une petite ville tantôt industrielle tantôt agricole tout comme Jemappes. Les deux villes, fortes de leurs caractéristiques communes décidèrent de se jumeler en 1961. Les cérémonies se déroulement au moment de l’armistice. Actuellement, une société de Gilles de Jemappes se rend aux festivités de Briare-le-Canal tous les 4 ans.

Initialement, cette place était un ballodrome où se tenait régulièrement des compétitions de balle pelote. Une plaine de jeux était également présente à cet emplacement. Au fil du temps, la place a été réaménagée grâce à l’implication des habitants du quartier ainsi qu’à celles de la ville de Mons et de la régie de quartier. Cette opération a permis la plantation de fleurs mais également la mise en place d’une pergola en bois afin d’y faire grimper les plantes.

Il s’agit de vestiges d’une construction d’un ancien bassin de natation qui n’a jamais vu le jour. En effet, lorsque la seconde guerre mondiale éclate, toutes sortes de projets tombent à l’eau dont celui de la piscine couverte de Jemappes. Le lieu est connu pour rassembler les habitants qui viennent s'y promener et échanger.

L’Agoraspace a été créé à la demande de la Maison de Quartier ainsi que de la Maison des jeunes. Il s’agit d’un terrain sur lequel se trouvent, de part et d’autre, deux goals de football. Sa popularité auprès des jeunes du quartier est due à son emplacement au pied des tours Elsa Triolet et Flora Tristan qui seront prochainement déconstruites.

La Maison de Quartier est un lieu de rencontre, d’accueil et d’écoute au cœur du quartier. Celle-ci a pour mission de créer des liens entre les habitants mais également de les connecter à leur quartier. Elle met sa salle à disposition pour les différentes associations et clubs (échecs, karaté, art, etc.) pour le bonheur des grands et des petits. Les habitants la considèrent comme le poumon du quartier.

En novembre 2001 un groupe d’habitants de la cité du coq, s’est regroupé en un comité « cité propre » afin de sensibiliser les autres habitants au respect du cadre de vie, de l’environnement et de la nature. Depuis lors, le comité est devenu comité cité nature, soutenu par la maison de quartier de Jemappes et la ville de Mons. En 2004 le verger et la basse-cour furent inaugurés. Vu le succès de cette initiative, le comité décida d’agrandir le projet et, soutenu par la ville de Mons, les jardins familiaux et la mini-ferme virent le jour.

Des tables de pique-nique situées dans le verger permettent de s’installer et admirer les animaux : chèvres, poules, paons, faisans, pigeons mais également un wallaby. Le comité organise différentes actions (tombola, vente de pommes de terre…) afin de récolter de l’argent servant au bon fonctionnement du projet et pour subvenir aux besoins des animaux, à l’entretien du verger, des cabanes, etc.

Les jardins familiaux ont été aménagés et sont gérés par le comité cité nature. Il s’agit d’une mise à disposition de parcelles de terrain afin que les habitants puissent cultiver leur propre potager. Il s’agit d’un écrin vert à l’arrière du quartier où les habitants se retrouvent à la belle saison.

« Il a été placé au sommet d’une ancienne mine il y a quelques années en souvenir de nos mineurs »

« Tout comme le monument du mineur, le monument aux morts se trouvent en réalité à Flénu. Mais tout le monde dit que c’est à Jemappes ! »

« Le Roi était venu l’inaugurer en personne. C’est une copie car le vrai buste a été déboulonné par des voleurs au début des années 2000. Avant le square, il y avait plein de petites maisonnettes »

« Depuis 1955, un canon de la bataille de Jemappes se trouve sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Jemappes »

« La première église a été construite en 1863. Celle-ci a dû être partiellement reconstruite suite aux bombardements des 23 et 24 aout 1914. La nouvelle église a été inaugurée en 1929. On observe des différences au niveau du clocher et de la Chaire de Vérité qui est passé du côté droit au côté gauche »

« La Haine a été détournée pour alimenter les étangs du parc. Les jardins ont été conçus comme ceux de Versailles. Le château « La Roseraie » présent au cœur du site était une commande d’un financier montois, Monsieur Fontaine »