Circuit petit patrimoine - Bierwart

L’Eglise Saint Denis, de style néo roman, date de 1872. Au-dessus de la porte d’entrée, vous pouvez voir les statues de Saint Denis, Saint Rustique et Saint Eleuthère. Le lieu sacré a subi des dommages lors de la Seconde Guerre Mondiale : les vitraux ont dû être remplacés en 1948 suite au bombardement et les allemands ont volé les trois cloches originales. Les cloches actuelles datent de 1950.

Vous pouvez apercevoir une potale encastrée dans le pignon droit de la maison en face de l’église (n°47). Une statue de Saint Antoine y est représentée.
Saint Antoine est le saint patron des causes perdues, prié notamment par les pauvres, les naufragés, les opprimés ou les personnes âgées. Avec le temps, il est aussi devenu le protecteur des femmes enceintes et des personnes atteintes de stérilité.

Vous pourrez également apercevoir une autre potale encastrée au n°49 mais celle-ci est vide.

Le bâtiment de la taverne L’Abreuvoir est en colombage. Cette méthode de construction a été inventée au Moyen Âge et était conçue à la base pour résister aux tremblements de terre.

Sur la façade de l’école, vous pouvez observer des ancres en forme de losanges qui datent de 1867 ainsi qu’un Monument aux Morts de la Seconde Guerre Mondiale.

Au carrefour de cette place, une ancienne pompe à eau, des mangeoires et des anneaux, tout était conçu pour le bien-être des véhicules d’époque : les chevaux.

La chapelle du Sacré Cœur est assez récente puisqu’elle date d’après la Seconde Guerre Mondiale. Elle a été construite à la mémoire d’un soldat français tué à cet endroit par bombardement.

Les lucarnes de la maison n°7 ont pour mission d’éclairer les combles, de les aérer ou même, dans certains contextes, d’y accéder.

La remarquable bâtisse du Notaire demande quelques instants pour être observée. Des épis de faitage surplombent la toiture joliment décorée de fer forgé. Leur fonction à l’origine était d’assurer l'étanchéité de la charpente traditionnelle de la toiture. L’épi de faitage est toujours populaire mais sa fonction est aujourd’hui purement décorative. Une barrière de fer délimite la propriété et de remarquables escaliers en pierre mènent vers l’entrée.

Ceci est une propriété privée, merci de ne pas y entrer.

Le Monument aux Morts (Seconde Guerre Mondiale) et la chapelle Notre Dame des Affligés, du XIXe siècle, se trouvent en amont de la longue drève arborée qui s’avance vers le château-ferme datant de 1700. Les arbres de cette allée sont classés. Le château-ferme était anciennement entouré de douves et accessible par un pont levis. Aujourd’hui l’ensemble a été comblé et un large étang se situe à l’arrière du bâtiment. Il a longtemps été occupé par la famille Lahaye qui y élevait des chevaux jusqu’en 1914 quand ils ont été réquisitionnés par les allemands pour ensuite être vendus en 1922. Les chevaux de cet élevage étaient si prestigieux qu’ils ont été vendus pour des montants qui atteignaient les 20 000 francs soit le prix d’une maison à cette époque.

Au-delà de la grille en fer forgé, récemment repeinte, se trouve la ferme du Tilleul qui doit son nom au tilleul présent sur le site, âgé d’environ 250 ans. Dans cette ferme, on élève non pas du bétail mais bien des escargots. Il est possible de les déguster sur place et visiter les installations en groupe. Un magasin de produits locaux est également présent.

L’ancien Presbytère du XVIIIe siècle est composé d’un ensemble de 5 arcades soutenu par deux socles en pierre. Une rosace en forme de croix surplombe la bâtisse.

La ferme Houbotte et son impressionnant porche doté de chasse-roues : il s’agit d’une pierre installée au bas d'une porte cochère pour empêcher les roues des véhicules de détériorer les murs. Il faut se remettre dans un contexte d’époque où les véhicules étaient tirés par des chevaux parfois rétifs et des cochers pas toujours habiles.
Une niche met à l’honneur la Vierge à l’Enfant sur la façade.
Sur la droite, on peut voir une grille en fer forgé entourée de pilastres en pierre pour délimiter l’accès au jardin. La fonction des pilastres n’était pas uniquement décorative puisque, selon la croyance populaire, elles permettaient une protection contre les mauvais esprits ou de se prémunir d’un accident.
Sur la façade du n°49, on peut observer entre les deux fenêtres au-dessus à gauche une potale encastrée qui est vide aujourd’hui.