Circuit cyclo Amay 2

Les Maîtres du feu est une ancienne forge de la carrière Dumont-Wautier, point de départ du groupe aujourd'hui mondial Lhoist. Dans les années 2000 un parcours muséal faisait découvrir aux visiteurs l'histoire industrielle d'Ampsin autour des briquetiers (dont le savoir-faire était connu jusqu'en Russie), du calcaire transformé en chaux, du schiste alunifère en alun.

Sa verrière est actuellement louée pour des festivités et le site est en attente d'un repreneur qui valoriserait ce témoin du passé industriel d'Ampsin.

Venez découvrir une collection remarquable qui retrace toute l'histoire du vélo en Wallonie et ailleurs de 1830 à nos jours. La visite s'articule autour de grands thèmes, tels que les vélos du 19e siècle, les vélos liégeois, les vélos militaires, les vélos de course ou encore de randonnée. L'évolution des techniques y est mise en évidence ainsi que la place du vélo dans la vie de tous les jours.

Un des derniers témoignages d'un des nombreux moulins jadis construits dans la vallée du ruisseau de Bende. Ce moulin du 18e siècle remanié au 19e siècle a cessé toute activité en 1987.

La petite zone marécageuse située sur la rive gauche du ruisseau du vallon de Saint-Lambert est un vestige de milieux autrefois beaucoup plus abondants dans les pâtures. Il s'y développe entre autres la salicaire, la scrofulaire aquatique, le chanvre d'eau et l'eupatoire chanvrine.

Sise au creux d'un vallon, isolée par des bois, des prés et des champs, la Paix-Dieu se présente comme un site architectural harmonieux, en parfait accord avec la nature. L'histoire de ce site débute en 1244 avec l'arrivée de l'abbesse Aelid et ses moniales de l'ordre de Cîteaux. Vendue comme bien national en 1797, l'abbaye est aujourd'hui le siège du centre de perfectionnement aux métiers du patrimoine et de la Maison du Tourisme Hesbaye et Meuse.

Un château d'Art, d'Histoire et de Nature C'est au détour d'un bois que vous découvrirez le château de Jehay. Cette imposante bâtisse du 16e siècle, entourée de douves, apparaît comme par enchantement. Classé Patrimoine exceptionnel de Wallonie, le Château présente une architecture remarquable et unique en Europe. Reconnaissable grâce à sa fameuse structure en damier, le Château de Jehay vous emmène dans un incroyable voyage à travers les arts. L'atmosphère toute particulière des lieux vous fera goûter au raffinement de la vie de château : mobilier, argenterie, peintures, tapisseries, céramiques, livres, ... La Province de Liège, propriétaire des lieux, depuis janvier 2000, a réalisé de grands travaux pour la restauration des dépendances. Aujourd'hui, ces anciennes écuries sont accessibles et accueillent des expositions variées. Le Château de Jehay est aussi le théâtre d'évènements ponctuels tels que le jeu de Pâques, la Nocturne, Halloween et bien d'autres. Vous trouverez un parking vélo à l'entrée du site.

Les alignements de châtaigniers situés aux abords du château sont protégés par classement. Originaire de pourtour méditerranéen, il a probablement été introduit chez nous par les Romains. Sa longévité est de 500 à 1500 ans. Il produit des fruits comestibles : les châtaignes appelées communément marrons.

On passe à côté des sources du ruisseau de la Macrâle qui se jette dans le ruisseau de Flône, petit affluent de la Meuse. La rue Basse Marquet était jadis un endroit marécageux. « Basse » serait à prendre au sens du mot wallon flaque qui pouvait parfois vouloir dire mare. « Marquet » serait le nom d'un habitant de ce lieu.

Cette ancienne ferme est déjà mentionnée en 1277 et faisait partie du domaine de l'abbaye de Flône. Elle fut reconstruite au 18e siècle et malheureusement fut détruite par un incendie en 1999, alors qu'elle était toujours habitée. La ferme était tout à fait représentative du quadrilatère qui domina les campagnes hesbignonne du Moyen Âge jusqu'à nos jours. En collaboration avec la Maison du Tourisme Hesbaye et Meuse, la société Dumont-Wautier a aménagé un site de mémoire à la ferme de la Kérité à Flône. Divers aménagements y ont été faits ; plantation d'un verger, mise en place d'un sentier faisant le tour de l'ancienne ferme, d'une aire de repos et installation de panneaux didactiques autour des thèmes suivants : le domaine de l'abbaye de Flône, la ferme hesbignonne et le paysage mosan.

L'abbaye de Flône fut fondée à la fin du 11e siècle par trois frères chevaliers sur un terrain qui leur fut donné par l'évêque de Liège, à l'embouchure du ruisseau de Flône, sur la Meuse. Occupé par des Chanoines réguliers de l'ordre de Saint Augustin, le couvent fut érigé en abbaye en 1139. Pour subsister, l'abbaye acquit un vaste domaine et des droits qui s'y rattachaient. S'y ajoutaient des droits sur les bois et sur la pêche en Meuse et, plus tard, sur l'exploitation du sous-sol. Flône possédait des fermes à Richemont (sur les hauteurs d'Amay) à Hottine (en face de l'abbaye, sur l'autre rive) et dans les campagnes de la Kérité (sur les hauteurs de Flône).Le monastère fut pillé et incendié en 1568 lors du passage des troupes de l'armée du prince d'Orange. L'abbaye fut supprimée à la Révolution française et passa aux mains de particuliers. En 1921, elle devint la maison-mère des Dames de l'Instruction Chrétienne.

Edifice néogothique d'après les plans de l'architecte Emile Vierset. L'église paroissiale remonte à 1865-1866.

Ce château-ferme du 17e siècle réaménagé au 18e siècle est issu d'un ensemble plus ancien (15e siècle) entouré de douves. Propriété des Woot de Trixhe au 17e siècle, elle sera acquise par des patrons d'industrie aux 19e et 20e siècles : les de Lamine puis les Dumont-Wautier. Le domaine est aujourd'hui divisé en plusieurs logements.

La carrière d'Ampsin-Amay, s'étendant sur une superficie de 30ha, est classée Réserve Naturelle Domaniale depuis décembre 2008. Elle présente d'indéniables intérêts et potentialités écologiques. Le site propose une grande diversité de biotopes avec des gradients écologiques contrastés : plans d'eau, zones humides, versants à expositions contrastées, pierres et parois rocheuses avec falaises, faciès forestiers jeunes et plus anciens. Cette diversité est propice à l'installation de nombreuses espèces animales et végétales de la vie sauvage, dont certaines particulièrement intéressantes. Ce processus de colonisation biologique est en cours et ne manquera pas d'évoluer favorablement dans les années futures.