Balade détente du 10 mars 2024 - Entre bois et vignes

Le chemin longeant la ferme et descendant vers le fond des Cahottes pour rejoindre la rue de la Plateforme était à une époque lointaine un chemin important mettant en communication la Hesbaye et le Condroz.

On sait qu’en 1205, des religieuses cisterciennes avaient fondé un couvent aux Awirs (probablement au hameau de Gleixhe, mais sans certitude). Elles reçurent 16 ha de terres boisées incultes ici à Othet les Bois. Comme son nom l’indique, à l’époque toute la région était couverte de bois. D’autres appellations de rues nous le rappellent : Bois St-Remacle, Bois des Moines, Bois Vignette, Bois Houpnée.

Les sœurs ne sont restées à Othet les Bois que 4 ans et y ont installé un « responsable fermier ». Dès 1215, elles s’installent dans le Brabant wallon et y construisent une abbaye au village de Couture-St-Germain, près de Waterloo dont il reste encore des vestiges. Elles nommeront cette abbaye Aywières en souvenir de son origine chez nous. La ferme d’Othet peut être considérée comme le seul vestige important des propriétés de l’abbaye d’Aywières en Pays de Liège.

Les sœurs seront les propriétaires jusqu’en 1794, date à laquelle la ferme d’Othet deviendra bien national. Pendant plus de 5 siècles, la ferme ne va pas cesser de diversifier l’utilisation de ses terres : culture mais aussi houillerie, industrie de l’alun, élevage et exploitation des bois. La superficie totale de la propriété est passée de 16ha à 100ha.

Le bâtiment actuel en parfait état représente un magnifique exemple de la ferme hesbignonne avec ses quartiers « en carré » et sa belle entrée cochère. Il n’est pas aisé de déterminer la date exacte de construction des premiers bâtiments de la ferme. Au plan architectural, il est difficile d’établir une chronologie précise car ce genre de bâtiment n’a jamais cessé d’évoluer suivant les besoins et les orientations du fermage. Il reste cependant un important témoin daté faisant allusion aux religieuses sur le mur de la grange. Il s’agit d’une dalle commémorative de la reconstruction de la ferme au 17è siècle après un incendie provoqué par les troupes de Jean de Wert qui bataillaient pour l’Empereur de Bavière pendants les conflits entre l’Espagne et les Provinces-Unies. Au-dessus de ce texte latin figure le blason crossé de Louise de Blatton, abbesse du couvent entre 1590 et 1632. On peut voir inscrite la date de 1626, c’est donc à cette date qu’on a reconstruit la grange et qu’on y a apposé la plaque et le blason.

Devenue bien national en 1794, la ferme est ensuite vendue à la baronne de Serdobin en 1826. Elle était la fille du général français Loison, lequel avait acheté le château de Chokier en 1816. Sa fille en héritera à sa mort. Ensuite plusieurs fermiers ont occupé la ferme. C’est actuellement la famille Degive qui l’occupe depuis 1975 (95ha de terres de cultures).

Au siècle dernier, on trouvait encore sur le porche d’entrée la statue de Sainte Lutgarde, première abbesse du couvent d’Aywières venant de Tongres.

Les pommiers cultivés autour de la ferme servent entre autres à la fabrication du « Kidibul » de Stassens.

Pique-niquer Bio et Zéro Déchets à Flémalle.

Charmant endroit pour une petite pause dans un cadre bucolique

Parking, bancs et table de pique-nique sous toiture.
Départ de la promenade balisée numéro 5 des Vertes Voies. Carte IGN disponible au prix de 4 euros à l'Office du Tourisme de Flémalle.

Pique-niquer au naturel avec superbes panoramas sur le village et les fermes alentours

Comme l’indique la pierre datée de son fronton (1830 – 1905), elle a été érigée pour commémorer le 75ème anniversaire de l’indépendance de la Belgique. Auparavant, deux gros tilleuls se trouvaient à ce même endroit.
La chapelle abrite notamment l’effigie de l’Enfant Jésus de Prague.
La croix sauvegarde du Saint Jésus de Prague est enrichie d’indulgences par NSP le Pape Pie X. C’est une croix de Malte contenant l’image du Saint Enfant entourée de l’invocation : « Saint Enfant Jésus bénissez-nous ». Nombreuses sont les grâces obtenues par le port de cette croix : des personnes qui la portaient avec confiance ont été préservées d’accidents graves, d’autres ont été guéries en la baisant,… Cette croix est aussi un trésor pour « les âmes du Purgatoire » par les indulgences accordées par le Pape. La Petite Œuvre du Saint Enfant Jésus se trouve à Tongres. Récente, la dévotion à l’Enfant Jésus de Prague s’est répandue à partir de cette ville. On l’invoque pour des motifs très divers. Ce manque de spécialisation est caractéristique des nouvelles dévotions.
Jadis, la chapelle a abrité les Saints Amand, Antoine, Blaise, Dominique de Savio, Donat, Firmin, Gérard, Léger, Pancrace, Remus, Saintes Begge, Brigitte, Geneviève, Gode et Notre-Dame de Banneux.

Pizzéria à emporter ou à faire livrer

Un des 3 vignobles de l'entité flémalloise.

Quartier bucolique sur le chemin des seize pieds. On peut y apercevoir une niche abritant la statue de Saint Roch.
Un des personnages les plus sympathiques du xive siècle est un jeune laïc natif de Montpellier, n’ayant laissé ni parole ni écrit et qui, dès sa mort, fut invoqué comme un grand saint.

L’Eglise le fête partout en Occident. Plusieurs papes accordent la faveur de lui ériger des sanctuaires. Privilèges et indulgences sont donnés aux confréries qui s’en réclament. La ville de Montpellier lui dédie une chapelle en 1420 et célèbre sa fête le 16 août. Clément VII ou Benoît XIII ont-ils proclamé la sainteté de Roch dès le XVème siècle ? Quoi qu’il en soit, en 1629, Urbain VIII confirme son culte par deux textes qui reconnaissent implicitement ses vertus thaumaturges et la sainteté de sa vie.

Le culte de saint Roch part en Italie de Voghera, et de la région allant de Plaisance à Brescia, puis de Venise. En France, de Lodève et du Puy, puis de Montpellier. Il gagne ensuite toute l’Europe, à partir de Belgique et des Pays Bas, et traverse l’océan pour gagner les colonies espagnoles et portugaises d’Amérique, les Antilles… Les pèlerins, des confréries, des corporations de métiers se mettent sous son patronage.

Des villes, des quartiers, des rues, des lacs, des collines, des forêts, des caps portent son nom, non seulement en France, Italie, Espagne et Europe, mais jusqu’en Argentine, Colombie, Afrique, aux Antilles, à Madagascar, aux Philippines, aux Etats-Unis, au Canada, au Brésil…

Protecteur des animaux et des végétaux, il est l’intercesseur le plus aimé du monde paysan. Des centaines de lieux fêtent Saint-Roch le 16 août. On dénombre des milliers d’églises, de chapelles, d’oratoires qui lui sont dédiés dans le monde entier : 3 000 en Italie où 250 paroisses, 74 villes et 36 quartiers dans les cités les plus importantes portent son nom.

Saint-Roch de Montpellier, saint protecteur et guérisseur de la peste, a connu une gloire extraordinaire – peu de saints ont été aussi célèbres entre le xve siècle et le xviiie siècle - suscitant des centaines d’ouvrages, et la plus grande représentation d’un saint dans l’art, avec des œuvres parmi les plus importantes du patrimoine culturel international, mais aussi celles de petits artistes et artisans.

Le culte de Saint-Roch est, de nos jours, toujours lié à ses vertus thaumaturges. Il est à remarquer que toutes les manifestations liées au saint, qu’elles soient cultuelles, culturelles ou festives, sont empreintes d’élans authentiques, spirituels, loin des folklores et des mondanités.

Figure moderne et charismatique délivrant un message universel de générosité et de paix, qui est plus que jamais d’actualité, il continue à susciter l’émotion populaire, et à rassembler.

Son culte a, de nos jours, une dimension internationale et intercontinentale.

Possibilité de rejoindre la promenade balisée nr 7 de 5.8 km qui traverse la réserve naturelle aux Roches
Pelouse pour pique-niquer