Au fil de la Molignée (Dinant)

La Citadelle de Dinant occupe une position défensive privilégiée dans la vallée de la Meuse. Un château fort y fut bâti dès le 11ème siècle par le prince-évêque de Liège. Il fut démantelé en 1703 par les Français. Son état actuel remonte au 19ème siècle, à l’époque hollandaise. Le 15 août 1914, la citadelle fût le théâtre de violents combats entre les Allemands et les Français, commandés par un certain Charles de Gaulle. A quelques dizaines de mètres du carrefour croisé par le GR, un cimetière militaire abrite 1200 soldats français, victimes de ces combats particulièrement meurtriers.

La collégiale de style gothique a succédé à une église romane écrasée en 1227 par l’affaissement d’un pan de la falaise. Le clocher à bulbe date de 1566. A l’intérieur, on ne manque pas de remarquer l’élévation de la nef voûtée d’ogives en pierre et l’immense verrière des vitraux, l’une des plus hautes d’Europe

Antoine Joseph Sax, dit Adolphe Sax, est né à Dinant, dans la rue qui, depuis 1896, porte son nom, dans une petite maison, détruite en 1914. Aujourd’hui, un important centre commercial a été construit à cet emplacement. Sur la façade de celui-ci, il y a un vitrail et une inscription taillée dans la pierre : « Ici naquit Adolphe Sax. 1814-1894 ».
Adolphe Sax est une des figures les plus marquantes de la facture des instruments à vent du 19ème siècle. Ce grand inventeur a commencé a fabriquer ses propres instruments très jeune, en présentant deux flûtes et une clarinette à un concours à l’âge de 15 ans.
Il a fait ses premiers pas à Bruxelles avant d’aller à Paris présenter ses instruments qui ont récolté un accueil élogieux, notamment celui réservé » au saxophone.
Héritier de l’esprit inventif de son père, Adolphe cherche inlassablement à perfectionner les instruments de musique, et plus particulièrement les instruments à vent ; il en améliore la justesse, la qualité de la sonorité ainsi que la facilité de jeu et révolutionne le monde des instruments à vent.
Pont de Dinant
Dinant a connu un passé tumultueux. Deux moments marquants parmi d’autres : en 1466, Charles le Téméraire fit noyer 800 Dinantais, liés deux par deux et précipités dans le fleuve. En 1914, la ville fut mise à sac par les troupes allemandes, qui incendièrent 1100 maisons et fusillèrent 674 civils.

La famille Frolli s'est lancée dans un élevage originale : l'escargot. La reproduction, l'incubation des oeufs et l'éclosion se pratiquent à l'intérieur de la gare de Warnant, la nurserie se trouve dans des serres et l'engraissement se fait en plein air.
"La quantité augmente mais notre philosophie de travail reste la même.
Nous restons une structure familiale qui met en valeur une expérience,
un savoir faire et le respect de la qualité du produit."(E.Frolli)

Monsieur Frolli transforme et prépare les escargots selon de nombreuses recettes maisons.
On peut retrouver ces préparations dans son propre point de vente ainsi que dans certains magasins de la région.
Infos pratiques :
- Produits : Petit gris au court-bouillon, au vert, à la Bordelaise, aux champignons des bois, à la Warnantaise.

- Possibilité de visiter l'élevage :
Individuels :
- 01/04 au 30/06 et du 01/09 au 30/11 : le samedi à 16:00
- du 01/07 au 31/08 : tous les jours de 13:00 à 17:30.
- 01/12 > 30/03: uniquement sur réservation pour groupes
- fermé: 31/12 > 15/01

- Vente sur place : du mardi au samedi de 09:00 à 12:30 et de 13:30 à 18:00
eric_frolli@hotmail.com
www.molignee.be
Tel : 082 61 23 52

Un écrin de verdure
Situés en Haute-Meuse, dans une région où se côtoient harmonieusement forêts et rivières, les Jardins d’Annevoie constituent une véritable perle dans un écrin de verdure. Ces Jardins, où la splendeur et la majesté du style français se mêlent harmonieusement au romantisme anglais et au raffinement italien, ont été conçus pour ne dévoiler leurs richesses que peu à peu, au fur et à mesure de la promenade et conduire de surprise en surprise au gré de l’extraordinaire variété des contrastes.
Une promenade empreinte de relaxation et de fraîcheur au milieu de cascades et jets d’eau, d’arbres majestueux et centenaires, de charmilles parfaitement taillées, de fausses grottes, extravagances d’autrefois, et d’étranges statues plates, spécificité toute wallonne. Une promenade loin des soucis de la vie quotidienne, un havre de paix, résultat de la passion d’un homme tombé amoureux de la région. Un jardin loin d’être figé cependant mais vivant et en perpétuelle amélioration.
Patrimoine majeur de Wallonie évalué deux étoiles au guide Michelin, les Jardins d'Annevoie sont avant tout l’histoire de la famille de Montpellier dont les origines remontent au milieu du XVème siècle.
Ce n’est qu’au début du XVIIIème siècle que Jean de Montpellier reçoit en héritage le domaine d’Annevoie.
A cette époque, la famille de Montpellier est connue pour être de célèbres Maîtres des Forges. Le fils de Jean de Montpellier, Charles-Alexis, lui-même Mayeur de la cour des Ferrons, tire de cette industrie alors florissante les moyens d’aménager ses Jardins et d’agrandir le château (début des travaux vers1758).
Pour se faire, il s’inspirera de ses nombreux voyages en Europe. Ainsi, les jardins furent conçus sur base de trois philosophies :
A la française, où l’art corrige la nature :
Ex. : l’Allée des fleurs, la Grande allée, la Cascade française…

A l’italienne, où l’art s’accommode à la nature :
Ex. : la charmille, le Bassin de l’artichaut, la courbe du château
A l’anglaise, où l’art imite la nature :
Ex. : la Cascade anglaise et la Grotte de Neptune qui ont été créées de toutes pièces.
Dans les années 1930, les Jardins s’ouvrent enfin au public. S’en suivra un classement du domaine comme Patrimoine majeur de Wallonie.
Dix générations de la famille de Montpellier d’Annevoie ont ainsi contribué à l’aménagement et à l’amélioration des Jardins avant de passer la main, au printemps 2000, à Stéphan Jourdain et à sa famille.
Depuis 2000, les Jardins connaissent un renouveau avec la création d’un étang à leur entrée, d’une plaine de jeux, d’une framboiseraie, d’une roseraie, d’un potager, d’une boutique souvenirs et encore bien d’autre projets à découvrir au cours des prochaines années, dans un domaine dont la superficie a été portée, depuis sa reprise en 2000, de 20 à 55 hectares.

L’abbaye de Maredsous fut fondée seulement en 1872 par des moines venus de Beuron, en Allemagne, à la demande de la famille Desclée. Celle-ci mit un domaine à leur disposition et contribua généreusement aux travaux de construction. Ils durèrent jusqu’en 1947, date d’achèvement de la bibliothèque. Le domaine abrite aujourd’hui un véritable complexe où voisinent les activités liturgiques, éducatives, industrielles, culturelles et commerciales. Les bâtiments de style néogothique sont édifiés en calcaire de Landelies ou petit granit. L’église abbatiale ne mesure pas moins de 76 mètres sur 28.

Dans une exploitation agricole, la famille Frippiat- Sandron a développé une ferme fromagère. Outre l’élevage de viandeux (limousin), la culture de blé et de colza, la transformation du lait de vache prend tout son sens : Les amateurs de fromages pourront en déguster une large variété dans cette fromagerie artisanale.
Infos pratiques :
- Produits :
Fromages : pâte molle, pâte demi-dure (nature, ortie, ail/herbes et paprika), croûte fleurie, boulette, babeurre, maquée nature, fromage frais, beurre, …
- Vente à la ferme :
Tous les jours même le dimanche de 9h à 19h sauf le vendredi de 9h à 13h et de 16h à 19h.
Vente dans de nombreuses crémeries wallonnes, épiceries, sur les marchés de terroir.
Tel : 082 69 93 88

Falaën mérite largement de figurer parmi « les plus beaux villages de Wallonie ». Vous serez d’abord séduits par l’homogénéité architecturale de ce village « de pierre ». Ne manquez pas de jeter un coup d’œil à l’église Saint-Léger : à l’entrée, un panonceau assure une présentation assez spirituelle ; l’intérieur, joliment restauré, met en valeur de beaux retables baroques. Enfin, en deux pas, le monumental château ferme est la cerise sur le gâteau. Il date du 17è siècle. Anciennement siège du baillage de Montaigle, il accueille aujourd’hui la « Confrérie du Crochon », qui a élu domicile dans les sous-sols : bel aménagement d’un estaminet (ouvert les week-ends, d’avril à fin octobre), où vous dégusterez les spécialités locales, bière et « crochon », soit un petit pain tartiné de fromage et passé au four.

Jadis cerné de douves, le château-ferme de Falaën est un vaste quadrilatère homogène en brique enduite, moellon et pierre de taille calcaire. Il mesure une cinquantaine de mètres de côté. Les bâtiments et les murs qui le constituent sont couverts d'ardoises et construits dans le style traditionnel légèrement teinté de baroque. Ils protègent une cour intérieure sur laquelle s'ouvre une belle résidence.

L'aspect extérieur indique d'avantage la défense que l'accueil et rappelle des temps où le refuge contre les mercenaires et les brigands s'avérait nécessaire.
De hauts murs aveugles offrent leur surface fermée à l'extérieur. L'ensemble, accentué par trois hautes tours d'angle carrées, s'organise autour d'une grande cour accessible par une tour-porche monumentale. Des chaînes rappellent le pont-levis remplacé par un pont à trois arches murées.

La Confrérie "Li Crochon ", fondée en 1981, est à l'origine une émanation du syndicat d'initiative de l'entité walhéroise.
Depuis une vingtaine d'année, elle a acquis son autonomie.
Son but est de promouvoir et de défendre le tourisme, la gastronomie locale ainsi que de développer le folklore et l'économie de la région d'Onhaye.
Qu'est-ce que "Li Crochon " ?
En dialecte régional, "li crochon" était pour les anciens la première et la dernière croûte de pain, tartinées de fromage et chauffées au feu de bois. Ce mets aujourd'hui modernisé est devenu un petit pain évidé garni de jambon, de fromage de Maredret et de crème fraîche, le tout passé au four. Cette spécialité se déguste inévitablement avec la cuvée "Li Crochon " : une bière brune ou blonde de qualité ( 9 et 6,5°), pur malt et houblon, fermentée en bouteille. Cette bière est fabriquée par la brasserie du Bocq à Purnode et distribuée par la basserie Sandron.

La confrérie organise annuellement un concours du plus grand mangeur de crochon.

L'exploitation fruitière est tenue dans le respect total de l'environnement. Les insectes indispensables aux pommiers sont préservés des pulvérisations intempestives. Les fruits déclassés sont valorisés dans la préparation de jus et sirops. Le miel, 100% naturel, est récolté, filtré et conditionné sans chauffage afin de préserver ses saveurs et aussi les qualités énergétiques.
Infos pratiques :
- Produits : Produits de la ruche et du verger : pommes, poires, jus de pomme, de pommes et poires, jus de pommes cassis, pommeau, cidre, vin de pommes, vinaigre de cidre, miel, moutarde de miel, choco au miel, hydromel, sirop au miel et 6 plantes,...
- Visite :
Pour les individuels : du lundi au samedi, de 09:00 à 12:00 et de 13:00 à 18:00
Pour groupes : uniquement sur rendez-vous.
- Vente sur place :
Du lundi au vendredi de 09:00 à 12:00 et de 13:00 à 18:00
Tel: 082 22 24 19