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A la trace des habitants de Floreffe pendant la guerre de 14-18

A la trace des habitants de Floreffe pendant la guerre de 14-18
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A la trace des habitants de Floreffe pendant la guerre de 14-18
A la trace des habitants de Floreffe pendant la guerre de 14-18
A la trace des habitants de Floreffe pendant la guerre de 14-18

Une balade le long les panneaux de la commémoration 14-18

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Circuit à pied
Très facile
1.8 km
max. 106 m
min. 82 m
55 m
-56 m
Styles : BaladeEn ville
Public : Accessible avec landeau/poussette
Thématique : Tourisme de mémoire
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PLAN IGN

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PHOTOS AERIENNES / IGN

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CARTES MULTI-ECHELLES / IGN

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CARTE DES PENTES (PLAN IGN)

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CARTES AÉRONAUTIQUES OACI

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CARTE 1950 / IGN

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CARTE DE L'ETAT-MAJOR (1820-1866)

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CARTES LITTORALES / SHOM/IGN

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Point de départ

Rue Mauditienne 5150 Floreffe
Lat : 50.43444Lng : 4.75657
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A NOS HEROS DE LA GRANDE GUERRE


Trente-deux noms gravés dans la pierre et autant de personnes cueillies dans la fleur de l’âge.  Trente-deux familles endeuillées et autant de foyers à jamais brisés.

Des gens « normaux » comme on en rencontre quotidiennement dans un village.

Ouvriers, pères de famille, jeunes adultes à peine sortis de l’adolescence, ils vont brusquement ne plus être connus que comme combattants, déportés, victimes civiles.

Des gens « normaux » qui vont voir leur vie paisible jusqu’alors rythmée par leur quotidien, subitement interrompue par des faits de guerre.

Que de bouleversements !

Du jour au lendemain, les femmes se voient investies de l’autorité parentale et elles assurent seules l’éducation des enfants. Elles doivent également faire face à tous les besoins de leur famille malgré les rationnements et les pénuries.  Ces femmes supportent également l’absence du mari, du père ou de l’être cher et vivent avec la peur de ne jamais les revoir.

En l’absence du chef de famille, les enfants prennent des responsabilités au sein du foyer. Les aînés aident leur mère dans l’encadrement des cadets et dans les tâches domestiques, les garçons sont employés aux champs ou dans les usines pendant que les filles réalisent divers travaux de lingerie.

Les années 1916 et 1917 furent particulièrement difficiles pour les civils avec les tickets de rationnement, le marché noir et l’inflation des prix alimentaires.  

50.4356056, 4.7600195
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14-18 Place de Soviret


Joseph PIRET

Fils d’Arthur et de Sylvie Bosserez, Joseph PIRET est né à Floreffe le 6 octobre 1892.

Célibataire, soldat-trompette de 2eclasse (classe 1912), il est sous les drapeaux au Régiment d’Artillerie Lourde, 3e Groupe, 3e Batterie, lors de la déclaration de guerre.

« Tombé à l’ennemi » à la bataille d’Ypres (17/10 – 22/11/14) il est « pieusement décédé » à l’Hôpital de Sint-Michiels, à côté de Bruges, le 12 novembre 1914 à l’âge de 22 ans.

50.4334226, 4.7602347
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14-18 Pied de l'église de Floreffe


Auguste RENARD

Il voit le jour à Floreffe le 1er septembre 1873, il est le fils d’Adolphe Renard et de Flore Calcagnini.  Epoux de Valérie Jadot, il exerce la profession d’ouvrier d’usine.

Agé de 40 ans lorsque surviennent les événements d’août 1914, il n’est plus mobilisable. C’est ainsi qu’il fera partie du contingent des déportés emmenés vers Cassel (au sud de Hanovre en Hesse-Nassau) le 27 novembre 1916.  « Victime de la déportation » (voir les panneaux spécifiques de la rue des Déportés et de la place de la gare de Franière), il décédera sur place le 22 janvier 1917 à l’âge de 43 ans.

Camille Giroud

Fils de Joseph et d’Aline Leurquin, Camille GIROUL est né à Floreffe le 30 avril 1880.  Il a très tôt embrassé la carrière des armes et est célibataire.  C’est avec le grade de lieutenant qu’il est affecté au 3e Rgt de Chasseurs à Pied à Tournai, lorsque la Belgique est envahie le 4 août 1914.

 

50.4346796, 4.7594625
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14-18 les déportés


Le 27 novembre 1916, l’occupant déporta 1299 hommes de la région (voir le monument et le panneau spécifique place de la gare de Franière) vers les camps de Cassel, au sud de Hanovre en Hesse-Nassau (D).

Parmi eux, 477 habitants de l’actuelle commune de Floreffe, dont 226 de Floreffe proprement dit,

70 de Floriffoux, 97 de Franière et 84 de Soye.

Des 226 Floreffois, 15 décédèrent en déportation ou de ses suites.  Cette rue leur est dédiée.

50.4347227, 4.7573443
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14-18 Au Rivage


Le 21 août 1914, des éléments du 3e Bataillon du 41e Régiment d’Infanterie tiennent encore les deux ponts de Franière, les quatre ponts de Floreffe, et celui de Floriffoux.  Il est primordial d’empêcher le plus longtemps possible les Allemands de franchir la rivière !  Elle ne le sera que le 22 et le23, après la bataille d’Auvelais et le début de la retraite de Namur.

 

Comment franchissait-on jadis la Sambre sur le territoire des localités composant aujourd’hui Floreffe ?  Le chemin de fer reliant Namur à Charleroi sillonne le lit majeur de la Sambre tout en en recoupant les nombreux méandres. On a ainsi deux ponts rails à Franière (à la limite de Mornimont et au pied de l’église), deux sur Floreffe (à Hamptia et sous Mauditienne) et un sur Floriffoux (près de l’ancienne glacerie).  Les passages routiers se trouvent quant à eux sur les voiries reliant Franière à Soye et Floreffe à Mauditienne, et à Floriffoux là où se situaient écluse et déversoir vis-à-vis du château de Dorlodot.  Les travaux en cours durant la première guerre ont quelque peu modifié la situation, mais ceux des années soixante y apporteront des changements nettement plus fondamentaux.

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La Croix Hancotte


Le lundi 24 août 1914, en fin d’après-midi, le jeune Georges Hancotte venant à pied de Soye, en passant par Franière, arrive à Floreffe.  Peu avant le bois de Nangot, deux blocs de maisons sont séparés par une étroite servitude.  Au passage, Georges y voit quelques soldats français en observation du chemin venant de Floreffe.  S’arrête-t-il, leur parle-t-il, nul ne le saura jamais.

Arrivé ici, au pied de l’abbaye, le jeune homme s’arrête pour laisser passer et regarder une patrouille de cavaliers allemands.  Ceux-ci ont aperçu les Français, ce qu’il ignore.  Le sous-officier chef de patrouille lui demandant s’il a rencontré des Français, Georges répond négativement.

L’Allemand dégaine son pistolet et l’abat froidement sur place, pour le simple fait de lui avoir menti, il est 17 heures.

Cette croix rappelle ce tragique événement.

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